Retranscription des premières minutes :
- Allez, un tout autre sujet maintenant, Sud Radio, 6h48. C'est bon à savoir. C'est un logo qu'on trouve sur de nombreux produits alimentaires sans vraiment en connaître la signification.
- On s'intéresse ce matin à la mention « reconnue saveur de l'année ». Elle est souvent mise en avant par les marques. Mais comment ces produits sont-ils récompensés ? Réponse avec le fondateur du label qui nous fait le plaisir d'être avec nous ce matin. Bonjour, Willy Mancion.
- Oui, bonjour. Et merci d'être avec nous ce matin. Alors vous allez tout nous dire des critères de sélection. Mais d'abord, comment est-elle née, cette distinction de saveur de l'année ? Comment l'avez-vous créée ? En fait, à la base, je suis un ancien restaurateur. Et il y a presque 30 ans maintenant, j'ai décidé de m'investir dans la consommation et de créer un signe qui prend appui sur un élément extrêmement important qui est celui du goût.
- Parce qu'évidemment, quand on mange, ce qu'on recherche avant tout, c'est le plaisir et le partage. Et du coup, j'ai essayé de mettre sur le marché un signe qui prend appui sur ce critère essentiel.
- Vous parlez de signe. C'est-à-dire qu'on peut pas forcément parler de label en ce qui concerne ce « reconnue saveur de l'année » ? Nous, en tout cas, nos éléments de langage, c'est... Le label est plutôt un terme réservé aux signes d'État. Donc très bien.
- C'est une récompense, en fait. Voilà. Une récompense avec tout un dispositif méthodologique derrière.
- Alors, Willy, mention, quels sont les critères qui sont retenus ? Comment vous attribuez cette mention, ce sigle « reconnue saveur de l'année » ? Eh bien nous faisons passer un examen gustatif, un examen qualité aux produits. Parce qu'il faut savoir que « saveur de l'année » est vraiment la première récompense attribuée par des consommateurs lors de tests sensoriels à l'aveugle au sein de laboratoires spécialisés.
- Oui. Et c'est ça qu'on va analyser, à ce crédit écofrac. Et j'ai envie de vous dire que ça, c'était avant. Car depuis 5 ans...
- Ça a changé. Ça a évolué. Ça a évolué. Voilà. Car depuis 5 ans, il y a aussi un volet responsable. Et au-delà donc du critère goût, encore une fois, qui est essentiel, on va analyser la qualité nutritionnelle avec le Nutri-Score. On va analyser le niveau de transformation, c'est-à-dire les additifs dans la recette, etc.
- On va analyser le taux de recyclabilité.
- Des emballages. On regarde si le produit a obtenu des certifications, des labels. Alors évidemment, les labels d'État, le label rouge, les AOC, IGP, etc.
- Mais aussi des certifications comme Bleu Blanc Coeur, comme PME+, ou autres. Et puis on va également regarder, analyser les engagements de la marque en termes de durabilité, parce que nous sommes nous-mêmes membres du Pacte mondial des Nations unies.
- C'est-à-dire qu'il y a un volet écolo, quoi, écologique ? Ouais.
- Écologique, évidemment.
- Responsable.
- Responsable, parce que vous savez, notre volonté de guider les consommateurs vers des produits bons, et ça, encore une fois, c'est extrêmement important.
- Mais on veut aussi guider les consommateurs vers des produits plus responsables, plus durables, des produits qui ne mettent pas en péril l'avenir des futures générations.
- Moi, en fait, je suis grand-père depuis 5 ans, et ça m'a fait réagir. Je dis non, à un moment, un produit bon, c'est cool, mais il faut quand même aller plus loin, parce qu'on sait bien que l'alimentation est un élément important dans le réchauffement.
- Alors comment ça se passe, concrètement ? C'est-à-dire qu'il y a des marques qui vont vous proposer un certain nombre de produits.
- Vous allez les tester et décider si, oui ou non, vous apposez cette mention « saveur de l'année », c'est ça ? Oui. Donc on confie en premier lieu le produit à des laboratoires d'analyse sensorielle, comme je vous le disais tout à l'heure.
- Il y en a 4. Et le laboratoire va analyser. Et donc on fait venir des consommateurs qui se retrouvent dans des cabines individuelles.
- C'est extrêmement, extrêmement, extrêmement strict. Ils n'ont pas le droit de regarder leur téléphone. Ils n'ont pas le droit de parler entre eux.
- Ils doivent se concentrer sur...
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