Retranscription des premières minutes :
- Le Sud Radio, 6h48, c'est bon à savoir, le nez qui coule, les yeux qui piquent, les allergies sont de retour et bonne nouvelle pour ceux qui souffrent de ces allergies, nous disposons désormais d'un outil plus précis pour évaluer le niveau de pollen du côté de chez soi.
- Bonjour Dominique Robin, bonjour et merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio, on vous entend, vous êtes le directeur général d'Atmosud qui publie donc chaque jour un indice pollen, en quoi cet indice est-il aujourd'hui plus précis que les précédents modèles Dominique Robin ? Vous l'avez tout à fait dit dans votre introduction, il s'agit d'un indice quotidien, alors que jusqu'à présent disposé d'une information hebdomadaire.
- C'est un indice quotidien parce que l'indice pollinique en fait il est lié à la fois évidemment à la floraison, donc ici finalement c'est sur de vastes périodes, mais aussi aux conditions météorologiques, en fonction du vent, par exemple ici en Provence on a eu beaucoup de pluie il y a peu, c'est eu un effet bénéfique immédiat puisque les pollens sont tombés au sol pendant la séquence, en revanche quand ils tombent au sol ils s'ouvrent et donc on va avoir des pics aussi d'allergènes au moment où finalement ils commencent à faire sec.
- Donc vous voyez que la météo des pollens du quotidien est importante.
- C'est assez surprenant, c'est-à-dire que quand il pleut, il faut dire attention pour les prochains jours, le pollen va remonter, c'est là où il va être le plus agressif.
- Oui, il faut imaginer ces petits pollens comme des sacs, et à l'intérieur on a des protéines qui sont les allergènes, c'est ceux-là qui pour les personnes allergiques finalement vont créer des problèmes, et donc en effet dès que ça sèche un peu en fait on retrouve finalement un pic pollinique qui n'est pas forcément attendu.
- Sur la question de la précision, vous avez dit c'est au jour le jour, sur combien de jours vous pouvez prévoir ? Et nous renseigner sur ce risque pollen.
- Alors pour le moment c'est une information qui est quotidienne, sans prévision.
- On sait que les plantes pollinisent pendant des semaines, donc en fait en réalité on n'a pas besoin forcément d'avoir une information quotidienne.
- Et donc le principe est basé à la fois sur une modélisation d'ensemble, c'est-à-dire ce sont des données aujourd'hui qu'on va chercher au niveau européen dans un système qui s'appelle Copernicus, vous savez ce grand système d'observation de l'Europe et du monde, et auquel on vient ajouter finalement des observations de terrain, et donc c'est ce mélange de ces deux informations qui donne l'indice interpollen.
- Sur les observations de terrain, ça vient d'où exactement ? Qui va justement faire remonter ces données au niveau français ? Alors ce sont des petits filtres en fait qui sont apposés sur des toits, donc on en a deux ou trois à Marseille par exemple, mais il y en a pendant toute la France.
- Et ensuite ces bandes collectées vont être prises par des personnes qui vont compter simplement les pollens allergisants.
- Vous voyez qu'on n'est pas tout à fait dans le même rythme, je vous donnais la promesse tout à l'heure de la journée, évidemment tous les jours on n'a pas une personne qui compte.
- Et donc ça c'est assimilé ensuite avec des données de modélisation, ce qui permet en fait de coupler finalement les deux informations importantes, à la fois la météo et puis la véracité en quelque sorte de la présence des pollens.
- Avec… certains ont vécu un week-end compliqué, c'est sûr.
- Avec ces pollens, beaucoup de personnes allergiques, de plus en plus en France.
- C'est quoi les pollens du moment Dominique Romain ? J'imagine que bon ça dépend de l'endroit où l'on se trouve aujourd'hui en France ? Alors en ce qui concerne le sud de la France, on termine la saison pollinique des cyprès.
- Alors pour les personnes qui sont allergiques, et elles sont de plus en plus nombreuses, peut-être qu'on y reviendra, bon les gens le sentent encore, il y en a encore un petit peu.
- On a un petit peu de pariétère, alors la pariétère c'est des petites plantes qu'il y a...
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