Retranscription des premières minutes du podcast :
- Artisans, porteurs de projets, apprentis, les chambres de métiers et de l'artisanat vous accompagnent.
- La CMA, artisan de la nouvelle économie, présente...
- Sud Radio C'est ça la France, Nathalie Schrengerma.
- Bonjour à tous et bienvenue dans C'est ça la France, l'émission du savoir-faire français.
- On va évoquer ces entrepreneurs engagés pour le produire en France qui ne renoncent pas à vouloir créer de la valeur sur le territoire.
- Nous serons avec Guillaume Gibault qui a créé il y a déjà 14 ans le slip français et qui a inauguré le 12 février dernier sa toute première usine de production à Aubervilliers avec comme objectif de prouver que le made in France ne coûte pas plus cher.
- Et nous irons en Corrèze à la rencontre d'un autre entrepreneur engagé qui prône aussi le savoir-faire, l'eau de gamme et la fabrication sur place.
- Mais tout de suite, direction Aubervilliers.
- Sud Radio C'est ça la France.
- Bonjour Guillaume Gibault.
- Bonjour, merci de me recevoir.
- On est ravis de vous avoir.
- Vous avez ouvert votre première usine du slip français le 12 février à Aubervilliers.
- En présence de Nicolas Dufour, directeur général de la Banque publique d'investissement.
- Il y avait aussi l'ancien ministre de l'économie et des finances Bruno Le Maire.
- Il y avait du beau monde.
- Et puis une entreprise qui s'appelle Bonne Nouvelle.
- Tout est dit dans le nom de cette entreprise.
- Oui, c'est vrai que depuis 14 ans, on se bat, le slip français se bat et je me bats pour montrer que c'est possible de fabriquer en France.
- L'enjeu, on le sait tous, les Français ont envie de soutenir.
- Ils ont bien compris que c'était de l'emploi, que c'est moins de CO2.
- Mais il faut qu'on arrive à faire rentrer le prix dans quelque chose qui est accessible à tous les Français.
- Et donc l'enjeu de cette Bonne Nouvelle, de cette usine révolutionnaire, c'est de gagner du temps à la fabrication, d'avoir les bons automates, les bons process de fabrication pour être compétitif et faire des produits qui soient accessibles au plus grand nombre des Français.
- C'est un vrai pari pour le slip français.
- Parce que finalement, vous n'avez pas le choix que de réussir.
- C'est vraiment important de montrer qu'il y a cette nouvelle voie qui est tout à fait possible et qu'on arrête finalement de croire constamment que le made in France, c'est trop cher.
- Exactement, on fait un métier d'équipement.
- Le sous-vêtement, c'est un produit d'équipement.
- J'ai construit une entreprise connue.
- Deux tiers des Français, mais quand on vendait le produit 40 euros, c'est sûr que c'était notre réalité économique avec des petits volumes et c'était un cadeau de Noël ou un cadeau pour la fête des Pères.
- Ce n'était pas le produit d'équipement pour tous les jours.
- Là, l'enjeu, c'est avec les volumes, d'automatiser, de massifier, de se donner les moyens industriels, de devenir vraiment industriel pour réussir à fabriquer un produit de façon compétitive et donc pouvoir donner un prix plus accessible aux...
Transcription générée par IA