Retranscription des premières minutes du podcast :
- Artisans, porteurs de projets, apprentis, les chambres de métiers et de l'artisanat vous accompagnent.
- La CMA, artisans de la nouvelle économie, présente...
- Sud Radio C'est ça la France, Nathalie Schrengermann.
- Bonjour à tous et bienvenue dans C'est ça la France, l'émission du savoir-faire français.
- On va vous faire vivre de l'intérieur ce salon de l'agriculture, cette nouvelle édition.
- C'est la dernière journée, aujourd'hui vous pouvez encore y aller jusqu'à 19h ce soir.
- Il y a beaucoup de monde, il y a des dégustations, il y a des animations.
- C'est toujours très bruyant mais c'est toujours l'occasion aussi d'aller à la rencontre de ceux qui innovent dans le secteur de l'agriculture.
- C'est ce que je vous propose de découvrir dans cette émission 100% consacrée au salon de l'agriculture.
- C'est parti ! Sud Radio C'est ça la France.
- Et bien dans le cadre de cette balade au salon de l'agriculture, j'arrive devant un stand.
- Merci les algues.
- Bonjour monsieur.
- Bonjour.
- Vous vous appelez comment ? Hermione.
- Hervé Balisson.
- C'est vous qui travaillez pour Merci les algues ? Non, j'en suis l'initiateur.
- Ah oui ? Donc en fait, Hervé Balisson, je suis le fondateur du groupe Olmix, une aventure qui a démarré il y a 30 ans.
- Et où on a commencé il y a une trentaine d'années à évoluer vers cette agriculture de transition et trouver des solutions naturelles pour la santé des plantes, la santé des animaux, la santé des hommes.
- Et donc aujourd'hui...
- Aujourd'hui, le groupe Olmix, c'est un groupe qui fait 200 millions d'euros, 1000 personnes.
- On est implanté dans une centaine, dans les 25 pays, avec une dizaine d'usines et on vend à peu près dans une centaine de pays.
- Donc les algues, c'est ma passion.
- Mais oui, et je vois les gens qui viennent, qui dégustent, ce qui est assez étonnant quand on voit ces produits proposés.
- Tout ce qu'on voit là, les burgers, les hot dogs, les lasagnes, il y a des algues dedans.
- Oui.
- Alors c'est toujours la technologie qui permet de...
- C'est le mur technologique qui a été passé par la société Seaweed Concept, qui a eu une idée géniale, c'est-à-dire c'est de transformer ces algues, comme on le fait le chou, la choucroute.
- Donc les algues, par lactofermentation, on les met dans des poches conteneurs et on les lactofermente, ce qui, un, nous permet de faire...
- De mieux les digérer.
- Oui.
- De mieux les digérer.
- De mieux les digérer, la digestion, deux, de les conserver, et trois, la lactofermentation en milieu acide, acide lactique, c'est un grand sujet.
- On a aujourd'hui une demande dans tout ce qu'on mange de tous les jours, d'aller vers de la naturalité, de réduire la chimie, de réduire l'empreinte carbone.
- Puisque quand on mange un burger, on mange du carbone.
- On mange du... du comment ? De la carbonation.
- Donc, on a des concurrents aujourd'hui au Ikea en Suède, Colreud en Belgique, qui commencent à faire la promotion de burgers avec 30% d'algues dans le burger.
- On passe d'un Nutri-Score de D à B.
- Et donc, l'idée, c'est de dire, il faut qu'on réduise notre consommation de viande.
- C'est une façon de continuer à manger comme on mange, tout en réduisant la consommation de viande.
- De 30%.
- Ce qui veut dire qu'en France, si on venait de Bretagne, on pense aux algues, bien évidemment, les algues verts.
- Toutes ces algues-là, finalement, c'est un potentiel énorme pour la France.
- Alors, c'est énorme.
- Donc, c'est avec plaisir qu'on a reçu Agnès Pannier-Runacher mardi.
- Un de mes ministres.
- On sent une prise de conscience des autorités, de l'ampleur et du potentiel de ces nouvelles filières.
- Je salue...
- Je salue d'ailleurs tous les gens qui oeuvrent pour essayer de faire avancer les choses.
- Bon, l'image algues vertes, les marées vertes n'ont pas été poussantes dans les 20 dernières années.
- Ça a été un élément de blocage.
- D'ailleurs, c'est un blocage psychologique.
- La marée verte, ça vient de la marée noire.
- C'est toute cette histoire de rapport à la mer.
- Et aujourd'hui, il serait bête que la Bretagne, enfin la France, n'embraye pas, alors que...
- Elle a une des plus grandes connaissances dans le monde.
- On a un CNRS à Roscoff...
Transcription générée par IA