Retranscription des premières minutes du podcast :
- Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans C'est ça la France, l'émission du savoir-faire français.
- Régulièrement, on met en avant des entrepreneurs qui savent se distinguer grâce à leurs inventions.
- Nous vous ferons découvrir un entrepreneur qui a développé avec son associé un système innovant de filtration de l'eau du robinet pour les particuliers et les entreprises.
- Oui, on ne cesse de le répéter, l'eau du robinet est beaucoup moins chère que l'eau en bouteille, mais laquelle des deux est la plus saine entre les nanoparticules plastiques pour les bouteilles en plastique et les pesticides et autres polluants pour l'eau qu'on peut retrouver dans notre robinet.
- Bref, on verra comment, quelles solutions pourraient nous permettre de boire de l'eau en toute tranquillité.
- Notre deuxième invité, lui, a mis au point une ceinturine au ventre qui permet d'amortir la chute des seniors et offre une meilleure protection contre la fracture du col du fémur.
- Ça sera en deuxième partie d'émission.
- Sud Radio, c'est ça la France.
- Mais tout de suite avec nous en studio, Adrien Charles-Nicolas. Bonjour Adrien.
- Bonjour Nathalie.
- Vous êtes donc le cofondateur de Pureva, un système de filtration de l'eau.
- Vous avez mis au point ce système innovant avec votre associé.
- Alors le sujet de la qualité de l'eau du robinet est vraiment, vraiment d'actualité.
- C'est ça, on apprend au fur et à mesure des années un certain nombre de polluants que l'on retrouve dans l'eau du robinet qui sont pour la plupart issus de...
- par exemple de l'agriculture pour les pesticides.
- Ça peut aussi venir de l'industrie pour les pifasses.
- C'est assez d'actualité.
- Donc nous, on vient proposer une solution effectivement de prévention.
- Ça veut dire que l'eau du robinet, on le sait, elle est déjà traitée.
- Elle est soumise à des traitements de purification.
- Ça ne suffit pas. Il y a encore des polluants.
- Le problème, c'est effectivement la vétusté des canalisations.
- Aujourd'hui, on estime à peu près que 50% du réseau de canalisation en France, a passé sa date de péremption, qui est normalement autour de 50 ans.
- Mais si on continue comme ça, avec le rythme de renouvellement que l'on a aujourd'hui, d'ici 15 à 20 ans, on sera autour des 70%.
- Donc ça représente effectivement un coût pour les services publics, puisqu'on estime à peu près à 100 000 euros le fait de remplacer des canalisations par kilomètre.
- Donc...
- Effectivement, ça peut être une solution, mais il y a bien quelqu'un qui va devoir payer le coût.
- Donc ce sera soit l'État, soit effectivement le consommateur.
- Et en attendant, il y a ce système de filtration que vous avez mis en place, Pureva.
- Alors expliquez-nous justement cette technologie de filtration et en quoi elle se distingue de ce que l'on peut trouver aujourd'hui sur le marché ? Alors aujourd'hui, nous proposons une solution de filtration qui se place directement au bout du robinet, donc en fin de chaîne.
- C'est un peu ce qu'on a voulu résoudre comme problème.
- L'eau est déjà passée à travers les canalisations et nous, on arrive vraiment en aval.
- Donc nos solutions, elle est composée de charbon actif et de céramique diatomée.
- Ce sont deux solutions de filtration qui nous permettent d'effectuer une filtration premièrement physique, donc avec la céramique diatomée, avec une finesse de 0,1 micron.
- Alors c'est quoi exactement la céramique diatomée ? C'est une pierre poreuse, justement, qui fonctionne un peu comme un filtre, comme une passoire, et justement, cette finesse de filtration de 0,1 micron permet de filtrer la grande majorité d'eau polluante physique que l'on retrouve dans l'eau du robinet.
- Donc c'est la première barrière de filtration, ça ? Exactement, elle est physique.
- Donc pour donner un exemple concret, les microplastiques, par exemple, qu'on retrouve également dans l'eau du robinet, pas que de l'eau en bouteille, sont autour de 1 à 2 microns.
- Donc la filtration qu'on propose est bien plus fine pour ce type de polluant-là.
- Et justement, en dessous de cette céramique diatomée, on a le charbon actif, extrudé, issu d'écorces de noix de coco, qui effectivement est un matériau connu dans les systèmes de filtration, mais par contre, sa qualité, effectivement, diffère de différents producteurs.
- Et c'est ce...
Transcription générée par IA