Retranscription des premières minutes du podcast :
- Votre retour au stade Toulouse en 2012, c'était logique et puis ça a été aussi un moment clé de votre carrière aussi, très important pour vous ? Oui, très important, parce que j'avais un plan de carrière et j'avais le choix, je me suis retrouvé assis en face de M. Aflelou, qui était l'ancien président de l'avion Bayonnet, il me proposait trois ans de contrat.
- M. Aflelou est arrivé du foot, donc un contrat assez intéressant financièrement.
- Et Toulouse n'est pas du tout dans ce thème-là du financier, c'est plus prestigieux d'aller à Toulouse.
- Et j'ai regardé M. Aflelou et j'ai dit, je suis obligé de suivre mon cœur et mon cœur me dit de retourner à Toulouse.
- Donc logiquement, je suis retourné à Toulouse.
- D'accord. Et alors ça vous a permis aussi d'avoir plusieurs titres derrière, nationaux, internationaux.
- Je vais donner quelques exemples quand même pour les auditeurs, les auditrices.
- Vous êtes à 63 sélections en équipe de France, deux Coupes du Monde, six tournois à destination, un titre de champion d'Europe avec le stade Toulouse en 2021, trois titres de champion de France avec le stade Toulouse en 2008-2010, 19-2021, un titre de champion de France Prod 2 avec le SUAJ en 2010.
- Dans ces nombreux titres, vous en avez beaucoup, lequel vous a le plus transporté ? Lequel a le plus de signification pour vous, Johan Eugène ? Celui qui a le plus de signification aujourd'hui, je dirais celui de 2019 avec Toulouse, après huit ans d'attente pour Toulouse au rugby.
- Attendre huit ans pour avoir un titre, c'est compliqué.
- On sentait l'attente du public, l'attente des supporters.
- Surtout des joueurs, en s'arrêtant en demi-finale.
- Et ça a été un long chemin de croix parce qu'il y a eu un entraîneur historique, Guinoves, qui a fait sa passation avec Hugo Mola aujourd'hui.
- Il a fallu tout reconstruire avec une nouvelle génération qui arrive et qui performe aujourd'hui.
- Et le temps que la mayonnaise prenne, ça a mis deux, trois ans.
- Il y a eu un temps de latence.
- Un petit temps de latence, un changement aussi de présidence.
- Président René Bouscatel qui est aujourd'hui à la Ligue.
- Et Guinoves qui était parti à l'équipe de France.
- Il fallait tout réorganiser.
- Le club aussi.
- Ça a pris six ans.
- Et maintenant, c'était vraiment le titre que tout le monde attendait.
- Une place du Capitole qui était archi pleine.
- Et voilà, c'était celui qu'il nous fallait.
- Qu'est-ce que vous auriez comme petite anecdote de ce beau moment à partager avec nous et avec les auditeurs ? Des coulisses peut-être ? Non, c'est juste ce qu'on fait, ce sport, pour rassembler les gens.
- Procurer du plaisir.
- Et transmettre ce plaisir que nous, on éprouve aussi sur le terrain.
- Et on s'aligne, vous savez, quand on sort pour attendre le président Emmanuel Macron.
- Et à ce moment-là, je regarde dans les tribunes et je vois ma famille et mes amis qui étaient là.
- Et je me...
Transcription générée par IA