Retranscription des premières minutes du podcast :
- « Sud Radio, c'est excellent », Judith Bélair.
- Bonjour, bonjour, c'est excellent votre rendez-vous du dimanche avec les parcours d'exception qui font briller la France sur Sud Radio.
- C'est une figure incontournable du paysage audiovisuel, vous l'avez notamment découvert, et oui, dans Loft Story, je vous le donne en mille.
- C'est bien Benjamin Castaldi qui est à mes côtés ce soir.
- Benjamin, vous vous aventurez pour la première fois dans l'art du roman avec « Et si tu ne devais plus m'aimer », c'est sorti aux éditions du Rocher.
- C'est un récit passionnant et passionné, inspiré de votre héritage familial et de votre grand-mère Simone Signoret, où vous met les glamours hollywoodiens, drames intimes, on va revenir dessus évidemment.
- Bienvenue sur Sud Radio.
- Bonsoir.
- C'est un publicitaire de renom dont vous connaissez tous l'agence, notamment TBWA, inventeur du concept de disruption, sans oublier ancien patron de l'UNICEF.
- Jean-Marie Drusseux raconte dans un récit chez Télémac les canards majuscules.
- Jean-Marie, vous y explorez les fondements personnels et intimes de votre parcours.
- Et puis il y a des anecdotes avec Steve Jobs, Carlos Ghosn, Nelson Mandela, bref, un peu des coulisses du pouvoir.
- C'est excellent. Bienvenue sur Sud Radio.
- Merci, à vous.
- Avec plaisir. C'est excellent, chers auditeurs.
- Bienvenue chez vous.
- Alors, Benjamin Castaldi, je répète, comme je disais en introduction, vous avez publié « Et si tu ne devais plus m'aimer » aux éditions du Rocher.
- D'abord, c'est votre tout premier roman.
- Ah oui, c'est le premier roman. C'est le premier, sûrement le dernier d'ailleurs.
- Pourquoi vous dites ça ? Parce que...
- Parce que c'est...
- En fait, l'aboutissement de cinq années de travail.
- D'accord.
- On avait écrit le premier qui s'appelait « Je vous ai tant aimé ».
- Oui, qui est un récit.
- C'était une biographie de mes grands-parents.
- Après, j'ai fait la pièce avec Emmanuel Smith, « Bungalow 21 », qui racontait déjà l'aventure Marilyn de Montand.
- Avec les sarséniers.
- Et voilà.
- Et j'avais tellement accumulé d'heures de visionnage, d'interviews.
- J'ai relu toutes les correspondances entre ma grand-mère et Montand pendant cette période-là.
- J'avais tellement d'informations que j'en suis arrivé...
- Il y avait une espèce de conclusion.
- Très curieuse, c'est que j'ai eu le sentiment qu'elle nous avait menti, en fait, ma grand-mère.
- D'accord.
- Donc, c'est assez gonflé.
- C'est-à-dire que je pense qu'elle s'est drapée dans le statut de la femme digne, fière et qui pardonnait.
- Alors qu'elle n'a pas du tout pardonné.
- Je pense que c'est tout l'inverse.
- Ce que vous racontez, d'ailleurs, dans le livre.
- Alors là, dans le livre, je raconte ça.
- Et je raconte surtout le fait qu'elle était tellement sûre d'elle, finalement.
- Je devais les appeler les orgueillus au début, mais c'était déjà fait au cinéma.
- Parce que je pense que c'est un péché d'orgueil.
- Elle pensait vraiment qu'il ne pouvait rien se passer à Hollywood entre son mari et Marie de Monroe.
- Je pense qu'elle se voyait tellement belle, au sens, comme on dit en Marseille, dans le sud, tellement belle, qu'elle...
Transcription générée par IA