Retranscription des premières minutes du podcast :
- Bonjour et puis vous, chers auditeurs et auditeurs, bienvenue chez vous.
- Alors Richard Malka, Après Dieu, c'est donc, je le rappelle, sorti dans la collection Nuit au musée de chez Stock.
- C'est un cri du cœur, c'est comme ça que je l'ai lu.
- Alors juste pour que mes auditeurs sachent un peu ce que c'est, le principe de la collection, c'est de laisser à l'auteur le choix du musée où il va être enfermé pour la nuit.
- Alors vous Richard, vous avez choisi le Panthéon.
- Alors on est né une pérégrination, j'ai envie de dire, entre les vivants, les morts, au cœur d'un lieu qui lit la République, qui lit l'histoire religieuse aussi avec ça.
- Et puis la vie, la mort, l'ombre et la lumière, un lieu de contraste.
- Et puis Voltaire, un des pères de notre République, pour qui le pire des tyrans, c'était la religion ? C'est lui que vous avez choisi pour nous raconter tout ça ? Absolument.
- Pourquoi lui ? Parce que s'il y a un symbole du combat des hommes et de leur liberté contre le fanatisme religieux, c'est évidemment Voltaire.
- Le défenseur du Chevalier de la Barre, de Calas, de Sirvin, il a consacré sa vie entière à se battre contre ses contes pour enfants, ce qu'il appelait que sont les religions.
- Il finissait chacune de ses lettres par la fameuse formule écrasant l'infâme.
- C'est vraiment celui qui nous a aidés à vivre dans un monde où chacun faisait ce qu'il voulait dans son intimité, mais où la religion ne s'impose pas à la définition des mathématiques, de la géographie, des lettres, de la musique, de la littérature et de la liberté d'expression.
- C'est-à-dire qu'il nous a aidé à vivre dans un monde libre, débarrassé de la religion comme dogme qui doit s'imposer à tout le monde, à tous les instants de sa vie.
- Sa phrase « libre ou mourir », qui est attribuée à Voltaire, résume parfaitement les sens du fait.
- Les sens de sa pensée, c'est un engagement total, comme vous le dites, en faveur aussi de la liberté individuelle.
- Il défendait sans relâche l'idée que l'homme doit pouvoir vivre librement sans la contrainte des dogmes religieux et des pouvoirs autoritaires aussi.
- Finalement, c'est la même chose.
- C'est deux concepts pareils, pouvoirs autoritaires, dogmes religieux.
- Lui, il considérait que les prêtres étaient encore pires que les tyrans.
- Mais vous, qu'est-ce que vous en pensez ? Effectivement, les hommes d'église, il est arrivé assez souvent, pas tous évidemment, généralisés, mais qu'ils utilisent la religion comme instrument de pouvoir.
- En fait, ça sert beaucoup à ça aussi, la religion.
- Donc, il mélangeait tout ça dans un grand bain pour le rejeter.
- Mais il pensait, et là il s'est trompé, qu'il verrait la fin du fanatisme religieux.
- Il pensait qu'on est au siècle des Lumières, qu'on était dans le progrès et que c'était les dernières années de ces aberrations qu'il dénonçait.
- Et c'est pour ça que je voulais l'interroger.
- En lui...
Transcription générée par IA