Retranscription des premières minutes du podcast :
- Vous avez finalement franchi la ligne d'arrivée dimanche dernier au Sable d'Olonne et vous avez été accueilli en héros.
- L'excellence, c'est aussi la persévérance et c'est excellent.
- Bienvenue sur Sud Radio.
- Bonjour.
- C'est un ancien capitaine de police judiciaire devenu auteur à succès.
- Olivier Norek aime aborder des sujets de société brûlante, ce qu'il a réitéré avec l'adaptation en bande dessinée de son roman Impact.
- Olivier Norek, votre littérature accompagnée des illustrations de Fred Pontarolo souligne notre malaise en vous lisant.
- Elle donne une nouvelle dimension à ce récit percutant sur l'écoterrorisme.
- J'ai envie de dire bravo pour le titre.
- Impact, c'est chez Michel Laffont et vous, vous êtes sur Sud Radio.
- Bienvenue.
- Merci.
- C'est excellent.
- Bienvenue chez vous, chères auditrices, chers auditeurs.
- Alors Yannick Bestaven, on vient de le dire, vous aviez gagné le Vendée Globe en 2021 et cette année, vous avez été victime d'une importante avarie sur votre système de barres, précisément.
- Donc vous avez pris la décision de faire escale à Ushiaïa, en Argentine, pour réparer.
- Quand vous êtes arrivé, vous étiez en 11e position, mais bon, vous étiez déjà un peu plus en retrait, j'ai envie de dire.
- Vous étiez vers la 5e, 7e position au départ et vous veniez de passer le Cap Horn dans la nuit avec votre bateau, Maître Coq 5.
- On imagine que c'est une décision la plus difficile que vous ayez eu à prendre en tant que skipper, d'arrêter une course pour laquelle vous donnez tout l'année.
- Oui, c'est des décisions difficiles.
- C'est des longues préparations, 4 ans de préparation pour cet objectif qui est de faire le tour du monde sans escale.
- Et puis surtout, quand j'arrive au Cap Horn, ça fait déjà pratiquement deux mois qu'on est en mer.
- Oui.
- C'est quand même le gros du parcours.
- J'ai passé les trois Cap.
- Je suis en train de me battre aux avant-postes de ce Vendée Globe et de décider de tout arrêter parce qu'on ne peut pas aller plus loin.
- De toute manière, j'étais à la dérive dans les 60e Sud avec un système de barres cassées, donc je n'avais pas trop de solutions.
- En plus, une coque délaminée sur le côté, ça faisait beaucoup de choses et qui mettait en péril le bateau et ma vie aussi.
- Donc, je n'allais pas continuer le Vendée Globe pour envoyer des secours pour me sauver s'il y avait un souci.
- Tu peux nous raconter ce qui s'est passé exactement ? J'avais déjà dû toucher quelque chose avec mon bateau ou une pièce métallique a touché le bateau.
- J'ai tout le livet sur le côté, le bord du bateau en fait, qui était délaminé.
- Donc ça, j'étais au courant et j'avais déjà prévu de m'arrêter, mais de m'arrêter et de réparer par moi-même.
- Et à 600 000 nautiques du Cap Horn, deux jours avant de passer le Cap Horn, j'ai le système de barres qui me posait problème déjà depuis longtemps, depuis les assorts à l'aller.
- Donc, ça faisait...
Transcription générée par IA