Retranscription des premières minutes :
- Bonne idée Nicolas ! Merci beaucoup ! Avec plaisir ! Alors j'ai pas fait exprès de rassembler des amis aujourd'hui mais c'est une bonne nouvelle puisque le lien est déjà créé entre vous deux.
- J'aime beaucoup ce genre de surprise d'ailleurs.
- Et oui Néo, votre amie l'actrice Constance Gay est sur le plateau avec nous aujourd'hui.
- Cette étoile montante du cinéma et de la télévision française nous donne rendez-vous dès le 3 avril dans Flashback à 21h10 sur TF1 mais aussi dès le 15 avril sur France 3 face à face.
- C'est la série qui commence à 21h05 et puis c'est un autre type de série.
- Toujours un plaisir de vous retrouver dans nos petits écrans d'ailleurs.
- Bienvenue ! Constance Gay ! Merci beaucoup de m'accueillir.
- Avec plaisir ! Allez, bienvenue à tous les deux sur Sud Radio puis vous chères auditrices, chers auditeurs.
- Bienvenue chez vous ! Alors l'île de l'orgueil, quel programme ! Un petit pitch quand même pour les auditeurs et les auditrices.
- Alors c'est une histoire qui se passe à...
- Vous me dites si je le dis bien.
- Et Merlinde ? Étant donné que j'ai inventé le nom, donc chaque prononciation...
- C'est pour ça que je vous pose la question ! Vous le prononcez admirablement.
- C'est un îlot imaginaire.
- Effectivement, c'est donc au large des côtes du Finistère Nord.
- Et donc c'est Antoine Roqueneau qui est un ancien taulard, un écrivain raté, fauché, qui accepte pour sortir de sa misère parisienne d'échanger son identité, sa vie, contre celle d'un romancier qui est célébrissime et qui a beaucoup d'argent, qui s'appelle Marc Aubergier.
- C'est une substitution machiavélique presque qui l'oblige à s'embarquer pour Émerlinde et qui lui vaudra une prime de plusieurs millions d'euros s'il se conforme rigoureusement aux instructions de ce mystérieux Aubergier.
- Mais que va-t-il se passer Nicolas ? Très bon pitch ! Tout le monde ne le fait pas aussi bien.
- Ah ! Vraiment ! Merci ! Alors déjà cette série, Les 7 péchés capitaux, c'est un livre par an.
- Donc là c'est le premier.
- 7 ouvrages consacrés aux 7 péchés capitaux.
- Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Parce que d'abord ça ne s'est fait qu'une fois.
- C'était Eugène Su, l'un de nos réels à tous, qui a fait ça en 1850.
- En fait, un romancier qui s'attaque aux 7 péchés capitaux.
- Un péché par roman, ça ne s'est fait qu'une fois.
- Il y a eu beaucoup, il y a eu des films à sketch, il y a eu Seven, il y a eu beaucoup de nouvelles collectifs.
- Mais un seul auteur qui s'attaque à cet univers-là, globalement, ça ne s'est pas fait depuis un bon siècle et demi.
- Donc je me suis dit, hop, je vais relever le défi.
- J'avais besoin de défis à ce moment-là de ma vie.
- D'accord.
- Et alors cette idée d'échange d'identité, est-ce que ce n'est pas un petit fantasme qu'on a tous finalement aussi ? D'abord c'est un fantasme.
- Ça fait rêver.
- Quand on est romancier, de toute façon on vit la vie des autres.
- Donc pour moi ça me paraissait cohérent.
- Et en fait, j'avais revu Plein soleil, le film de René Clément, inspiré par C.A. Schmitt.
- Et je trouvais l'idée géniale.
- Et j'ai relu le bouc émissaire de Daphné Dumouriez qui raconte ce thème-là.
- Et je me suis dit, j'ai envie d'inventer ma propre suspicion d'identité.
- Et pour moi c'était évident de parler de ce que je connais le mieux, c'est-à-dire l'écriture, les écrivains, l'édition.
- Et plouf, l'histoire est venue comme ça.
- C'est une bonne histoire en tout cas.
- Et donc l'orgueil, il est au cœur de ce roman.
- Comment est-ce qu'il façonne vos personnages ? Où est-ce qu'on le retrouve ? Le fil conducteur.
- Le fil conducteur, l'orgueil en fait, quand on est romancier, on est forcément orgueilleux.
- Ça demande un orgueil démesuré, d'oser montrer aux autres, imposer aux autres une histoire qu'on invente de façon totalement arbitraire.
- Donc il n'y a pas plus orgueilleux qu'un écrivain puisqu'un écrivain se prend pour Dieu le Père.
- Un cinéaste, il doit quand même dealer avec des acteurs, des comédiens.
- Le romancier, il est seul.
- Est-ce que ce n'est pas propre à tous les artistes...
Transcription générée par IA