Retranscription des premières minutes :
- C'est dimanche, il est 19h et vous avez rendez-vous avec le meilleur de l'excellence française, tout bord confondu.
- Bienvenue dans C'est Excellent sur Sud Radio.
- Comédienne, écrivaine et femme libre, elle fait partie de notre paysage artistique français, c'est indéniable.
- Annie Dupéret de Jean-Luc Godard a une famille formidable, du voile noir à Viens Poupoule.
- Votre dernier spectacle de cabaret aux chansons piquantes de la belle époque qui sera sur scène cet été au festival de Ramatuel.
- Vous nous venez aujourd'hui également avec votre tout dernier livre, Espircé de Liode et autres évocations libres tout juste sorties au seuil.
- Un riche programme, on va en parler évidemment. Bienvenue sur Sud Radio.
- Merci à vous.
- C'est un athlète paralympique français et un entrepreneur engagé, ancien double champion du monde de parajudo Anthony Martin Smith.
- Vous avez aidé à la préparation des athlètes pour les Jeux paralympiques de 2024 à Paris.
- Et puis nos auditrices et nos auditeurs vous connaissent car ils ont rendez-vous avec vous dans Faut que ça change, votre émission qui est tous les samedis à 20h30 sur Sud Radio.
- Sans oublier votre engagement pour améliorer l'accessibilité et l'inclusion pour les personnes handicapées.
- Bienvenue sur Sud Radio.
- Bonjour Judith, bonjour Alain.
- Bonjour.
- C'est excellent. Bienvenue chez vous.
- Alors chère Annie Dupéret, un petit pitch quand même sur le festival de Ramatuel pour que les gens sachent ce que c'est.
- Il célèbre ses 40 ans cette année. Vous allez vous produire là-bas cet été.
- C'est un festival qui a été créé en 1985 par Jacqueline Franjou et Jean-Claude Brialy.
- Et vous nous proposez pour l'occasion.
- Alors le festival, lui, il nous propose une sélection écrite.
- Il y a des événements, il y a Carmen, il y a Offenbach et les Trois Empereurs.
- Il y a des pièces de théâtre célèbres comme le Cirque des Potes disparues.
- Et puis parmi les moments forts, il y a vous.
- Il y a votre cabaret, Viens Poupoule, où vous officiez avec Charlène Duval, accompagnée au piano par Arzel Rouxel. On écoute.
- C'est une courbe parce que c'est du supplément.
- Oui, oui, oui.
- Alors, Viens Poupoule, chanson emblématique, chanson drôle, chanson de cabaret.
- Oui, on cherchait un titre.
- Pour faire un spectacle. Ce spectacle, en fait, a une longue histoire.
- Il est né aux Journées Marcel Proust, quand même très, très sérieuse et culturelle.
- Journées Marcel Proust au Grand Hôtel à Cabourg.
- Et puis un jour, ils ont trouvé un petit texte de Proust.
- Proust éloge de la mauvaise musique des cafés-concerts.
- Et partant là-dessus, j'ai pris un camarade musical par la main, qui est un garçon qui a choisi un personnage féminin, qui est un grand gars avec une perruque rousse, et qui a beaucoup de talent, et qui était une encyclopédie de l'époque.
- Qui s'est créée, Charlène Duval.
- Voilà, Charlène Duval. Et tous les deux, on a concocté un spectacle.
- J'ai écrit des enchaînements sur expliquer aux gens qu'est-ce que c'était que le café-concert.
- Et les personnages, et le comique Troupier, et l'apparition du tango, et tout ça.
- Et en fait, on a dit cette chanson, et un texte qui raconte un peu qu'est-ce que c'était à cette époque, que ce café-concert, où on ne payait pas l'entrée, où on pouvait bavarder, où il y avait des artistes qui venaient se produire.
- C'était la grande liberté.
- Oui, c'était. Et surtout, effectivement, quand je pense au personnage du comique Troupier, c'est quand même hallucinant que ce personnage ait toujours été drôle, et fait hurler de rire des gens.
- Qu'il soit naïf ou qu'il soit malin.
- Alors que, justement, cette période, c'est entre la guerre de 1870 et 14-18.
- Des millions de morts.
- Et les gens hurlaient de rire sur un personnage de soldat.
- C'est quand même très étonnant.
- Comme quoi, il fallait se changer les idées.
- Oui, il fallait un exutoire, comme ça, tout à coup.
- Et alors, à la belle époque, ça joue avec les sous-entendus.
- Ce répertoire, il est étonnant. Il y a l'ironie, il y a le second degré.
- Bon, évidemment, c'est ça qui lui plaît.
- Oui, il est toujours un petit peu grivois.
- Il est toujours un peu, voilà.
- Toujours un petit peu.
- On parle de patrimoine populaire,...
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