Retranscription des premières minutes du podcast :
- 16h-17h, Sud Radio, c'est votre avenir, Alexandre Delovane.
- Soyez les bienvenus dans votre émission, c'est votre avenir.
- Et durant cette heure, je réponds à toutes vos interrogations.
- Mais aujourd'hui, on va parler d'un sujet dont on parle peu, celui du syndrome.
- Du syndrome, non pas du sauveur, mais du...
- J'ai tout simplement...
- D'un syndrome qu'on peut avoir, du survivant, exactement.
- Alors, peut-être certains d'entre vous qui nous écoutez, vous avez échappé à un accident ou à un événement tragique.
- Alors, même si cela semble être quelque chose de positif, d'être un survivant, eh bien, ça arrive que parfois, ça devienne une véritable torture quand on vit le syndrome du survivant.
- C'est notre sujet du jour.
- Alors, vous avez peut-être vécu une catastrophe, un événement tragique.
- Vous avez envie de témoigner à un seul numéro 0826 300 300.
- Et bien entendu, je répondrai à toutes vos interrogations, vos préoccupations du moment.
- Un sujet dont vous pouvez avoir comme interrogation.
- N'hésitez pas à le faire.
- Un seul numéro 0826 300 300.
- Zach est au standard et vous attend.
- Sud Radio, c'est votre avenir.
- Le sujet du jour.
- Eh oui, comme je disais, un sujet dont on n'aborde pas beaucoup dans notre société.
- Celui du syndrome, non pas du sauveur, mais du survivant.
- Comme j'ai voulu dire, mais tout simplement, du syndrome du survivant.
- Et dès lors qu'une personne survit à une tragédie ou un accident, il est commun qu'elle soit par la suite victime de ce syndrome-là.
- Le syndrome du survivant a d'abord été identifié dans les années 60.
- Les personnes qui souffrent de ce syndrome vivent avec de la résurgence des souvenirs et aussi de l'anxiété, avec bien sûr de la culpabilité, comme se sentir coupable de la mort des autres, mais surtout coupable de leur avoir survécu et de ne pas avoir pu sauver les autres.
- Le syndrome du survivant est une sorte d'ironie tragique et consciente.
- Ce que les autres pourraient croire positif, c'est-à-dire avoir survécu à un événement tragique, devient un véritable traumatisme.
- Faire son deuil et en venir à l'acceptation et au soulagement de la vie, doivent être suivis d'une thérapie qui est plus que nécessaire pour les survivants.
- Alors peut-être que ça vous est malheureusement arrivé de vivre un événement tragique et vous avez été sauvé par la vie, mais certaines personnes d'entre vous n'ont pas pu le faire ou vous sentir responsable de quelqu'un qui est décédé proche de vous.
- Et si vous avez des témoignages sur ce sujet, n'hésitez pas à intervenir à l'antenne de Sud Radio.
- C'est votre avenir.
- Et à présent, j'ai le plaisir d'accueillir Sandrine.
- Bonjour Sandrine.
- Oui, bonjour Alexandre.
- Bienvenue à l'antenne de Sud Radio, Sandrine.
- Sandrine, vous nous appelez d'où ? De Bayonne.
- De Bayonne.
- Juste à côté.
- Bien, oui, juste à côté.
- Vous avez du beau temps ? Non, c'est pas grave.
- C'est pas grave, mais dans votre cœur peut-être ? Oui, beaucoup.
- Alors, aujourd'hui, on parle du syndrome du survivant.
- Je vous souhaite ne pas avoir vécu ce genre d'événement ou de tragédie.
- Est-ce que vous avez vécu ce genre de choses ou pas ? Alors, disons que quand j'étais bébé, j'ai eu une maladie, dont je ne sais plus le nom, qui était une grosse déshydratation.
- Et j'étais condamnée.
- Donc, on avait dit à mes parents que je ne passerais pas la nuit.
- J'avais à peu près deux mois.
- Donc, bien sûr.
- Je n'en souviens pas.
- Mon corps s'en souvient parce que j'ai des cicatrices dues à des perfusions.
- Donc, voilà.
- Mais bon, aujourd'hui, je suis vivante.
- Donc, je ne souffre pas d'un syndrome du survivant.
- Au contraire, moi, je remercie la vie.
- Je me dis que c'était mon chemin de vie.
- Que ce n'est pas mon heure.
- Je ne devrais pas partir.
- Je suis là et j'en suis heureuse, bien sûr.
- Bien sûr.
- Est-ce que, alors, même si vous étiez très petite et, bien sûr, peut-être que vous n'avez pas de souvenirs, forcément, par rapport à cet événement-là, mais est-ce que vous avez ce sentiment que vous vous êtes construit, justement, avec une certaine force, une certaine énergie de dépassement de soi, de volonté de vivre, peut-être pas d'une revanche, mais tout simplement,...
Transcription générée par IA