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André Pousse


André Pousse : C'était, il y a...

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Et tout de suite, on redécouvre une voix du cinéma français qui vous est probablement familière.
- « Ça commence bien, les fous sont lâchés. Je vais vous dire un truc, moi.
- Si j'étais les poulets, les viols, les infirmes, tous les mecs nards à la poubelle, enfin plus de permis, et celui-là, il n'est pas beau, Deutschland, ça ne m'étonne pas.
- Je vais vous dire autre chose. Ce qui congestionne, c'est le surplace. » Oui, ce qui congestionne, à l'époque, on n'avait pas le périphérique à 50 km heure autour de la capitale, mais André Pousse était déjà de mauvaise humeur dans ses rôles.
- André Pousse qui aurait eu 105 ans aujourd'hui.
- Bonjour Jacques Pessis.
- Bonjour Jean-Marie.
- On se souvient de ce sacré acteur de beaucoup de films d'Odiard et de cette époque avec vous.
- Oui, il a connu Odiard dans les années 40, ils sont devenus très copains, et chaque fois qu'Odiard tournait un film, il l'engageait.
- Donc il l'a engagé dans « Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages », dans « Le drapeau noir flotte sur la marmite », dans « Elle cause plus, elle flingue ».
- Mais ce qu'on ne sait pas, c'est qu'André Pousse a joué dans beaucoup d'autres films, « Le clan des Siciliens », « D'où viens-tu Johnny ? » avec Johnny Hallyday, son premier film, et puis « Fleurs d'oseille » avec Dominique Zordy.
- Vous avez raison, c'est plus la même main.
- Vous avez deviné ce que je cherche ? On commence à se faire une idée ? On se doute.
- C'est pour ça qu'on ne veut plus jouer les épouvantails au cacheton.
- Je suis d'accord pour la promotion.
- Faut que tout le monde gagne sa vie.
- Prendre la forteresse d'assaut avec Joe Créneau, ça va pas être de la soie.
- Tout à l'heure, on était 8, on est déjà plus que 7.
- Combien on sera demain ? Alors, je propose le genre société à capitale fixe, où les parts de chacun augmenteraient par élimination.
- En souhaitant, bien sûr, qu'on soit encore tous là.
- Le capitalisme à la sauce au diar.
- En tout cas, à la toque.
- Alors, il faut savoir qu'André Pouce, c'est le fils d'un gardien de la paix.
- Ce qui est paradoxal, quand on sait qu'il a joué les truands.
- Il va jouer que des voyous.
- Il a grandi à Paris.
- Il dit ne pas être un Titi parisien, mais un Parigo, ce qui, à ses yeux, est très différent.
- Ah oui, c'est pas la même chose.
- Il aurait pu nous expliquer pourquoi, mais il n'est pas là aujourd'hui.
- Il fait du vélo.
- Et il découvre qu'il est très, très...
- Il est très doué en vélo.
- Il gagne une course d'amateur alors qu'il ne s'est jamais entraîné.
- Résultat, il va faire une carrière professionnelle de cycliste.
- Il devient pistard.
- Il se spécialise dans ses courses du Veldiv.
- Vous savez, à l'époque, ce qui existait, où ça durait six nuits, où il y...

Transcription générée par IA

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