Retranscription des premières minutes du podcast :
- Avec Jacques Pessis.
- Enfin, que je regrette, il ne faut pas exagérer, que je me dis pourquoi j'étais aussi con quand j'étais jeune et que je voulais faire l'acteur de changer mon nom de Langman pour ce nom de Berry.
- Et pourquoi il a choisi ce nom, Jacques Pessis ? Eh bien, tout simplement parce que son père ne voulait pas qu'il fasse ce métier et son prénom, c'était Berel en roumain.
- Et c'est comme ça que c'est devenu Berry.
- Il l'a changé. Je ne suis pas sûr qu'il l'ait vraiment regretté parce que c'est vrai que c'était quand même Claude Berry.
- Oui, ça sonnait bien.
- Et il débute au théâtre parce qu'il veut être acteur.
- Il débute au théâtre Comartin.
- Et dans les mardis du théâtre Comartin, ce qui est curieux, c'est que le metteur en scène, Jacques Pierre, est celui qui ensuite va devenir le metteur en scène, le réalisateur des émissions de Daniel Gilbert.
- C'est quand même deux univers très, très différents.
- Ensuite, il passe au théâtre de Poche avec François Millet-Doux.
- Et là, il se fait ami avec une comédienne, Katharina Rennes.
- Et c'est pour ça que sa société de production va s'appeler Rennes Productions.
- Ensuite, il se lance dans l'aventure du cinéma.
- Comme metteur en scène, il fait un court-métrage, Le Poulet, qui va lui rapporter plusieurs prix.
- Et puis ensuite, il fait un concours, Naissance d'une étoile.
- Et il obtient un petit rôle en gagnant ce concours dans le film de Henri-Georges Clouseau, La Vérité.
- Et c'est comme ça qu'il va tourner aux côtés de Brigitte Bardot.
- Et puis, il décide d'aller plus loin.
- Il se lance dans l'aventure de la réalisation d'un long-métrage.
- Et là, il engage un monstre sacré qu'on ne voyait plus depuis longtemps à l'écran, Michel Simon, dans Le Vieil Homme et l'Enfant.
- Et puis, pas au moins encore des juifs.
- Ah, les juifs, c'est un sujet inépuisable, ça.
- C'est un sujet en or.
- Comment on peut les reconnaître ? Je te l'ai déjà dit, ils sentent mauvais.
- Oui, et Claude Berry, qui est donc dans ce film, aussi chroniquait l'antisémitisme très présent de l'époque.
- Oui, d'autant plus qu'il était juif et qu'il voulait défendre les siens.
- C'était très clair.
- Alors, Claude Berry, d'ailleurs, il a toujours eu l'instinct du cinéma, quoi qu'il arrive.
- Il savait ce qu'il fallait faire pour toucher les cinéphiles, mais aussi le grand public.
- Ça a eu un surnom, le dernier nabab, ou le parrain du cinéma français.
- Alors, il y a des films, quand même, qui ont marqué sa carrière.
- Alors, on va les citer, quand même, parce qu'il a été producteur de films qu'on a tous vus un jour ou l'autre.
- Pleure pas à la bouche pleine, de Pascal Thomas.
- Je t'aime, moi non plus, de Serge Gainsbourg, il est le producteur.
- Tess, de Roman Polanski.
- La reine Margot, de Patrice Chéreau.
- Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ, de Jean-Yann, qui n'a pas été un...
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