Retranscription des premières minutes du podcast :
- Je suis arrivé un beau matin du mois de mai Avec à la main les peignets que ma mère m'avait fait Ils m'ont demandé mon nom, mon métier Mais quand, fier de moi, j'ai dit artiste de variété À ce moment-là, je ne sais pas pourquoi J'ai entendu rire un titre que je ne connaissais pas Le rire du sergent, la folle du régiment La préférée du capitaine des drapeaux Il a été chez Barclay, ça n'a pas marché Il a été viré et Jacques Revaux, qui est son compositeur Va y croire et créer une maison de disques pour lui Qui va devenir culte, la maison Tréma Et c'est avec vraiment Revaux Qu'ils vont faire un véritable succès Et il faut savoir que le rire du sergent C'est quand même son septième disque Aujourd'hui, ce serait impossible Qu'un artiste dure pendant sept disques avant de débuter Il va recevoir son premier disque d'or Et le grand prix de la SACEM Et il va enchaîner avec une autre chanson Toute une époque Et puis c'est vraiment les débuts de Sardou Car l'année 70, elle marque un tournant Et son ascension est extraordinaire On l'a un peu oublié D'abord, il se produit à l'Olympia Enlevé de rideau d'Enrico Macias En ouverture, il y a Ouvrard Vous savez Le rire du sergent Le comique troupier célèbre Qui fait ses adieux Huit mois plus tard, il revient en vedette américaine Avec Jacques Martin Et un an après, il est en tête d'affiche Et les critiques sont unanimes C'est une grande farandole populaire Et pendant quinze jours, il fait ça le comble Et il reçoit chaque soir une ovation de douze minutes Et en coulisses, il rit beaucoup Il fait la fête tous les soirs avec son copain Johnny Dans les discothèques parisiennes Ils font des concerts improvisés parfois jusqu'à six heures du matin Et ça marche tellement bien Que ce répertoire à contre-courant, il continue Et il y a une chanson qui est très bien Et il y a une chanson qui va lui permettre de recevoir le prix de l'Académie Charles-Croix Et qui va lui remettre ce prix ? Et bien c'est le ministre des Finances, Valéry Giscard d'Estaing Il y en a qui disent que les Français vivent d'amour et de vin frais Et que toutes les filles d'ici habitent au casino de Paris Il y en a qui pensent que le champagne sort des gargouilles de Notre-Dame Et qu'entre deux Alcacelsaires, on se balade la culotte en l'air à les entendre On croirait bien qu'on est peintés tous les matins Mais voilà, j'habite en France Et la France, c'est pas tout ce qu'on dit Si les Français se plaignent parfois C'est pas de la gueule de bois C'est en France Les Français se plaignent un peu, c'est vrai, dans les années 70 de Giscard Oui, mais en même temps, on voit la joie de Michel Sardou à l'époque C'est vrai, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai Ce qui...
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