Retranscription des premières minutes du podcast :
- Bonsoir madame, bonsoir mademoiselle, bonsoir monsieur.
- Mes chères françaises et mes chers français.
- Please be silent to not disturb me.
- Je dois d'abord, je voudrais m'excuser auprès des téléspectateurs, car sans posséder la télévision moi-même, j'imagine qu'il doit y avoir des sujets d'émission plus intéressants que d'entendre le secrétaire d'Etat aux finances vous parler des uns.
- Bonne chance.
- Madame, mademoiselle, monsieur, je compte sur vous pour que le jour venu, vous puissiez compter sur moi.
- Au revoir.
- L'une des voix les plus célèbres et les plus imitées de la politique française.
- L'ancien président de la République, Véléry Giscard d'Estaing, qui aurait eu 99 ans jour pour jour.
- Beaucoup de souvenirs politiques dans ce qu'on vient d'entendre.
- Mais justement, avec Jacques Pessis, la mémoire de Sud Radio.
- Bonjour.
- Bonjour Jean-Marie.
- On va se souvenir aussi de l'autre Giscard, celui qui ne faisait pas de la politique, mais beaucoup de communication aussi.
- Oui, et qui a compris très vite que la communication américaine était moderne et que c'était comme ça qu'on devenait un homme politique.
- Et qu'est-ce qu'il a fait ? Il a joué du piano et de l'accordéon, car il était très doué en accordéon.
- Il y a une image qui est culte, c'est VGE jouant de l'accordéon en accompagnant Guy Béard dans l'eau vive, à Chamalières, sur un banc, à la télévision, avec Daniel Gilbert qui tient le micro.
- D'ailleurs, ça a coûté sa place à Daniel Gilbert quelques années plus tard, lorsque François Mitterrand est arrivé au pouvoir.
- Il y a aussi un duo célèbre avec Yvette Horner.
- Yvette Horner qui a joué avec Giscard pendant le Festival mondial de l'accordéon.
- Cette passion musicale, comment elle est née ? Tout simplement pendant la guerre.
- C'est-à-dire, il a appris de manière un peu accidentelle pendant l'occupation en Autriche, l'accordéon, grâce à un professeur au chômage qui donnait des leçons aux jeunes militaires français.
- ...
- Alors, je précise, c'est pas Valéry Giscard d'Estaing qui chante.
- En tout cas, c'est lui que vous entendez jouer de l'accordéon.
- Exactement.
- Il joue aussi du piano.
- Et il y a une image qui existe à l'Elysée, lors du Noël de l'Elysée, il a accompagné Claude François au piano dans Douce Nuit en 1975.
- Alors, les artistes l'aiment bien, bien sûr.
- Il y a un problème quand même un jour avec un artiste, Alain Delon.
- En effet, Alain Delon rentre chez lui un jour à New York.
- Et qu'est-ce qu'il y a à côté de Miraïda qui est en train de papoter ? Valéry Giscard d'Estaing, président de la République.
- Et Delon, qui connaît vraiment le côté séducteur de Giscard, dit « Monsieur, je vous demande de sortir d'ici immédiatement ».
- Alors, il dit « Je ne reçois que les gens que j'invite ».
- Giscard s'en va, la mèche un petit peu à l'envers.
- Et un peu plus tard, Anthony va évoquer avec Alain Delon cette histoire.
- Il dit « Mais tu n'as pas honte d'avoir mis Giscard à la porte ? » Il...
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