Retranscription des premières minutes du podcast :
- « Je vous apporte mes bœufs, je mets les sabots que je veux, je trais mes vaches pour moi, pas pour vous, comprenez-moi. » « So, ouais, chauffe Marcel ! » Chauffe Marcel, les charlots dans leur style inimitable.
- C'est l'anniversaire de l'un d'eux aujourd'hui, Jean-Guy Fechner qui fête ses 78 ans.
- On lui souhaite évidemment un excellent anniversaire.
- On parle de la carrière magnifique des charlots avec Jacques Pessis, la mémoire de Sud Radio.
- Bonjour Jacques ! Bonjour Jean-Marie ! Vous êtes un grand fan des charlots.
- Ah totalement, et moi je les ai suivis depuis le début parce qu'en fait, bon, il y a Gérard Rinaldi qu'on a entendu, il y a Gérard Filippelli, Jean Sarus qui hélas vient de nous quitter voici quelques jours, Jean-Guy Fechner et Louis Srego qui est encore vivant mais qui fait autre chose.
- Au départ, les charlots sont des musiciens de studio, des requins, qui accompagnent des artistes, notamment Antoine, au temps des élucubrations.
- Et ils font une parodie d'Antoine qu'on vient d'entendre qui est « Je dis ce que je pense, eux ils font, je dis n'importe quoi, je fais ce que je veux, chauffe Marcel ».
- L'idée vient de Christian Fechner, le frère de Jean-Guy, qui est leur producteur et qui a fait enregistrer ce disque comme un gag.
- Ça ne peut pas être les problèmes, donc on les appelle les charlots.
- Pourquoi les charlots ? Parce que les charlots, ce sont des ringards dans le langage des musiciens.
- Et à la surprise générale, ce disque fait un tabac, un tabac total.
- L'autre version, l'autre phase, je crois que c'est, il a cassé le yo-yo, au bois du Japon, totalement délirant aussi.
- Leur modèle, c'est les Brutos avec Aldo Macchione, vous savez, qui fait ce numéro, la classe au cinéma.
- Et les succès s'accumulent, puisqu'après « Chauffe Marcel », il va y avoir un second succès.
- Je vous imagine parfaitement, à l'époque, faire la cour à une femme sur cette musique, dans un bal, mon cher Jacques.
- Mais il y a eu pire. En fait, cette chanson a eu une histoire.
- Un jour, un journaliste, Gérard Pabiot, à RTL, va dans un bar et il prend le jukebox et il commence à mettre des pièces pour faire écouter cette chanson aux clients.
- Il l'a passé 49 fois.
- Toutes les 10 fois, il appelle la station et les gens ne bronchent pas.
- Et la 49e fois, il a failli se faire jeter et lyncher.
- Quand même.
- Ah oui, mais c'était insupportable.
- Mais en même temps, ça a été un immense succès.
- Et on voit que Gérard Rinaldi avait non seulement du talent, de l'humour, mais une voix exceptionnelle.
- Alors, les Charlots vont avoir beaucoup d'autres succès.
- Ils vont parodier les années 20 avec le café-concert, avec « J'irai revoir Mandy », « La trompette en bois », « Cache ton piano ».
- Ils vont aussi parodier Boris Vian.
- On n'est pas là pour se faire engueuler.
- Ils vont parodier Jacques Dutronc avec les Playboys qui deviennent les Playbois.
- Et ils vont parodier Georges Boustaki.
- « Ma gueule de métèque devient ma gueule de pauvre mec ».
- Et puis, aux surprises, ils vont avoir un succès de l'été.
- Un tube sur lequel on va danser.
- C'était été, c'était toi, c'était là, et puis flan.
- T'es plus là, en automne, ça m'étonne.
- C'était mes, c'était moi, j'étais là, et puis flan, je suis plus là, en automne, je suis plus là.
- Ça vous rappelle des souvenirs.
- Ah oui, puis ça donne de la joie pour la journée.
- On ne se prenait pas au sérieux, on s'amusait et tout le monde était content.
- Alors, il y a eu ensuite le cinéma.
- Le cinéma, c'était le grand succès des Charlots.
- Et ça a démarré quand Christian Fechner, leur producteur, a eu l'idée de contacter Philippe Clerc, metteur en scène connu à l'époque.
- Ils ont tourné « La grande Java ».
- Un million de spectateurs immédiatement.
- Résultat, les Charlots et Claude Zidi, c'est devenu presque un couple.
- Ils ont tourné « Les Midas en folie », « Les fous du stade », « Les Charlots font l'Espagne ».
- Et ces films, tenez-vous bien Jean-Marie,...
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