Retranscription des premières minutes du podcast :
- Restom, fabricant français de produits haute performance pour restaurer vos véhicules anciens.
- Votre passion, notre savoir-faire. A découvrir sur restom.net.
- Restom présente Sud Radio, on parle auto, Classic Cars.
- On va partir sur les traces de la croisière jaune-citroën en traction avec Eric Massier du Bieste.
- Bonjour. Bonjour Eric.
- Bonjour Laurent.
- Alors, il est égaré dans la vallée infernale, mais il ne s'appelle pas Bob Morad, il s'appelle Eric Massier.
- Pour ceux qui ne vous connaissent pas, si je dis aventurier, ça marche.
- Ce n'est pas évident comme étiquette, parce que je ne suis pas le gars qui part tout seul faire des exploits.
- Je suis plutôt quelqu'un qui accompagne des gens à vivre leurs rêves.
- Donc on va dire producteur d'aventures.
- C'est beau ça.
- Mais y compris les aventures les plus dingues.
- Oui, en 1990, aventure dingue, le tour du monde en Citroën Traction, c'est quand même un truc de dingue.
- C'était pas mal.
- C'était une...
- C'était la première région de presse itinérante.
- On était quatre interporteurs, on est partis faire des reportages en traction avant.
- Je me souviens, on avait parlé de vous.
- Alors ça ne va pas nous rajeunir, vous et moi.
- A l'époque, j'étais à Turbo et on avait fait un sujet qui était magnifique d'ailleurs.
- Oui, je me rappelle.
- Avec les images de votre tour du monde en traction.
- Ce que vous ne pourriez pas refaire dans quelques années en Peugeot PureTech par exemple.
- Ou en Citroën PureTech en tour du monde.
- Je ne peux pas vous dire parce que j'ai une voiture moderne.
- Donc je ne m'intéresse pas trop à ça.
- Vous avez quoi comme voiture Eric ? Je roule avec un vieux 4x4 Hilux et puis sinon des tractions avant.
- D'accord.
- Alors pourquoi est-ce qu'on parle de la croisière jaune ? Pourquoi est-ce que j'en cours, on reparle de la croisière jaune ? 1931, pour ceux qui ne se souviennent pas, à l'époque Citroën avec les autochtones qui agressent, fait des opérations de communication.
- C'est comme ça qu'on peut le dire.
- On traverse le Sahara, on traverse l'Afrique avec la croisière noire.
- Ils décident d'aller encore plus loin, au propre comme au figuré, en faisant la croisière jaune qui partira cette fois.
- Normalement au départ d'Europe pour aller jusqu'en Chine.
- Donc on traverse la moitié du monde.
- Ça ne s'est pas passé exactement comme c'était prévu.
- Non, il y avait deux groupes.
- Citroën avait organisé deux groupes.
- Il y avait un groupe de six voitures qui est parti de Beyrouth et un groupe de sept voitures qui est parti de Pékin.
- Ils devaient se rejoindre à mi-chemin à peu près à Kashgar, à l'ouest de la Chine.
- Mais le groupe qui est parti de Beyrouth n'a jamais réussi à traverser l'Himalaya.
- Et le groupe qui est parti de Pékin a été bloqué par un réchat.
- Les Marshall Kings.
- Ils ont été pris en otage.
- Ça coupe un peu.
- Il y a des moments, ça coupe, oui.
- Ça coupe votre téléphone, Eric.
- Je suis là, je suis là.
- Et ainsi, ils ont dû finir l'expédition entre Gilgit et Aksu sur 2400 kilomètres avec des chameaux et des mules.
- Voilà, donc ils n'étaient plus en voiture.
- Et vous, vous avez rencontré à la fois un descendant, enfin quelqu'un de la famille de Adolphe Kégres, qui était l'homme qui avait...
- qui portait ce système de chenilles, qui avait lui-même participé à l'expédition et vous lui avez fait une promesse.
- C'est un vieux monsieur, enfin à l'époque, Gustave Kégres, donc le neveu d'Adolphe Kégres, qui avait 83 ans.
- Je l'ai rencontré à Dijon, une manifestation de faction avant.
- Il y avait Bernard Citroën, le fils de André, qui était là.
- Et moi, je me suis dirigé un peu plus vers Gustave parce que c'était un peu l'aventurier du groupe.
- Et j'ai expliqué à Gustave que mon graal, c'était de refaire un jour la croissance, la croissance jaune.
- Il m'a attrapé le bras, mais il m'a vraiment serré très fort le bras.
- Il m'a dit, il m'a regardé dans les yeux, il m'a dit, si tu refais la croissance jaune, tu vas finir notre boulot.
- Parce que les mécaniciens avaient les boules de jamais avoir pu...
Transcription générée par IA