Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, curieux comme Rémi, Rémi André.
- Oui, avec Pré-Philippe David, c'est Rémi André qui nous rejoint. Bonjour Rémi.
- Bonjour Benjamin.
- Ce matin, dans Curieux comme Rémi, vous nous emmenez au Japon, puisque les Japonais mènent un projet très ambitieux, avec la volonté de concevoir le premier supercalculateur de classe Zeta.
- En gros, c'est une nouvelle machine qui permettra, eh bien qui sera en tout cas mille fois plus puissante que les systèmes qu'on a aujourd'hui.
- Alors Rémi, on entend assez peu parler de tout cela, mais le marché des supercalculateurs reste assez concurrentiel, c'est ça ? Oui, depuis des décennies, les supercalculateurs accompagnent et propulsent les grandes avancées scientifiques.
- Alors, le Japon s'est déjà distingué dans ce domaine avec Fugaku, un superordinateur ultra-puissant.
- Et bien que Fugaku occupe actuellement la quatrième place dans le classement des 500 supercalculateurs les plus puissants, c'est Frontier, l'Américain, qui domine le palmarès.
- Ses capacités exceptionnelles expliquent son utilisation intensive dans des domaines comme l'astrophysique et l'intelligence artificielle.
- Cependant, la concurrence est féroce, et Frontier pourrait bien être surpassé dans les années à venir, face à l'émergence de nombreux projets ambitieux.
- L'un d'entre eux est porté par des scientifiques japonais.
- Il est baptisé Fugaku Next.
- Selon le ministère japonais de l'éducation, de la culture, des sports, de la science, la technologie, le MEXT, ce supercalculateur pourrait atteindre l'ordre du zeta-flop.
- Alors, je vous passe les millions de millions de calculs à la seconde.
- Fugaku Next sera capable, en effet, d'exécuter un trilliard d'opérations à virgule floquante par seconde.
- Un trilliard, c'est un suivi de 21 zéros.
- C'est important de le rappeler, effectivement. C'est beaucoup.
- Voilà. D'ailleurs, un coût astronomique de ce projet est estimé à 750 millions de dollars.
- Et les travaux débuteront en 2025.
- Service prévu d'ici 2030.
- Bon, ça fait beaucoup de zéros, mais concrètement, ça va servir à quoi, un tel supercalculateur, Rémi ? Alors, vous savez que je suis météorologiste et on a besoin de calcul.
- Alors, comme ses prédécesseurs, Fugaku Next sera utilisé pour exécuter des algorithmes et des modèles d'intelligence artificielle.
- Mais ses applications ne se limiteront pas à ce domaine.
- En effet, il jouera également un rôle clé dans la recherche scientifique, témoignant de l'ambition du Japon de rester à la pointe de l'innovation technologique.
- Grâce à sa puissance de calcul, les chercheurs estiment que Fugaku Next pourrait établir des prévisions météorologiques précises jusqu'à deux semaines à l'avance.
- On n'est pas prêts d'y arriver, mais c'est possible dans quelques années.
- Et réduire considérablement le temps nécessaire pour les simulations astrophysiques.
- En ce qui concerne l'intelligence artificielle, les experts du projet expliquent que le traitement des calculs d'IA, en particulier pour des outils génératifs comme le chat GPT, est notoirement exigeant et pourrait être l'un des domaines clés.
- Dans lesquels Fugaku Next excellera.
- Sur les data centers, on a une idée de ce que va consommer un supercalculateur comme Fugaku Next ? Alors évidemment, il faut de l'énergie.
- D'après l'agence internationale de l'énergie, les data centers...
Transcription générée par IA