Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, curieux comme Rémi, Rémi André.
- Et oui, on vous retrouve Rémi André parce qu'on fait un nouveau point sur la tempête Kirk, Rémi.
- Avant de nous dire où en est cette tempête, on doit parler de quoi ? De tempête vraiment ou de cyclone ? Alors effectivement, ce n'est plus un cyclone maintenant.
- C'était une dépression extra-tropicale puisqu'elle est sortie justement des tropiques.
- Mais maintenant, en faiblissant un petit peu dans le golfe de Gascogne, nous parlons maintenant plutôt d'une tempête avec des rafales à plus de 110 km par heure actuellement sur le nord de la Corogne et des rafales qui sur notre littoral atteindront les 100 à 120 km par heure.
- On va plutôt parler d'un gros coup de vent.
- Mais cela reste malgré tout, on peut tout de même le qualifier de tempête.
- D'accord, donc avec d'un côté des vents assez forts, violents, et puis de l'autre, il y a aussi ces risques.
- De pluie, de crues, d'inondations.
- Oui, effectivement, c'est-à-dire que là, nous avons tout d'abord les premières conséquences, celles que l'on aperçoit sur notre pays.
- Eh bien, c'est cette bande pluvieuse qui est maintenant arrivée depuis cette nuit sur tout ce secteur qui va depuis la Bretagne, les Pays de la Loire, la Vendée, jusque vers le centre, le bassin parisien qui remonte vers les Ardennes ainsi que le Luxembourg.
- Il pleut déjà depuis quelques heures sur tout ce secteur et les précipitations tout au long de la journée pourraient même se renforcer avec l'arrivée de, justement, Kerk.
- Des précipitations qui, d'ici demain matin, pourraient atteindre les 40 à 60 mm sur le bassin parisien, ce qui nous donne quand même des quantités d'eau assez importantes.
- Et sur les Pays de la Loire ou la Vendée, on pourrait même atteindre les 80 à 90 mm, ce qui nous donne 80 à 90 litres par mètre carré.
- Donc, ce sont des quantités d'eau qui peuvent tomber habituellement en un mois.
- Donc, c'est-à-dire que...
- C'est moins important que ce qu'on aurait prévu, de ce qu'on prévoyait il y a quelques jours encore sur le passage de cette tempête Kerk ? Alors oui, effectivement.
- C'est-à-dire que vous savez que quand une tempête de ce genre-là, c'est-à-dire quand ce sont les restes d'un cyclone, en général, ces restes-là sont des dépressions que l'on appelle les dépressions à cœur chaud.
- C'est-à-dire qu'elles arrivent en ayant, justement, ce tournoiement cyclonique qui arrive sur nos pays.
- Alors, on en a déjà eu qui sont arrivés.
- Donc, des conséquences souvent dramatiques.
- Mais quoi qu'il en soit, celle-là, Kerk, arrive dans un contexte différent.
- Elle arrive avec tout d'abord une dépression sur les îles britanniques qui circulent actuellement et qui, à l'arrière, renvoie de l'air plus frais.
- Donc, de l'air frais qui arrive vers Kerk.
- Et puis, après avoir traversé des zones avec des eaux plus chaudes, vous savez que c'est l'eau chaude qui alimente en énergie, en général, les cyclones.
- Eh bien, elle arrive maintenant sur le golfe de...
Transcription générée par IA