Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, curieux comme Rémi, Rémi André.
- Rebonjour Rémi André.
- Bonjour Maxime.
- Curieux comme Rémi ce matin avec des scientifiques qui expliquent que pour réduire seulement un peu notre...
- en réduisant seulement un peu notre production de viande, cela suffirait à obtenir des résultats spectaculaires en matière de lutte contre le réchauffement climatique.
- Rémi, cette question ce matin, en sommes-nous au point de devoir réduire notre consommation de viande ? Alors oui, en effet, les effets du changement climatique occupent de nombreuses préoccupations.
- Pour réduire les émissions de gaz à effet de serre du secteur agricole, les écologistes ont leur solution.
- Diminuer drastiquement notre consommation et donc notre production de viande.
- Mais pour certains, cela reste difficile à concevoir.
- Cela peut même sembler injuste pour les populations de pays en développement qui pourraient être privées de viande avant même d'y avoir réellement eu accès.
- Les travaux publiés dans...
- Les PNAS, Proceedings of the National Academy of Science, par des chercheurs de l'Université de New York aux Etats-Unis, dont on parle beaucoup en ce moment, arrivent comme une excellente nouvelle.
- Nous pouvons obtenir d'énormes bénéfices climatiques avec des changements modestes dans la production mondiale totale de bœufs, c'est ce qu'affirme Mathieu Henayek, l'auteur principal de l'étude.
- Par changement modeste, comprenez une réduction d'environ 13% de la production mondiale concentrée, toutefois dans les pays à revenus élevés, et par énormes bénéfices climatiques, comprenez l'élimination de 125 milliards de tonnes de dioxyde de carbone, soit l'équivalent des trois dernières années d'émissions des combustibles fossiles dans le monde.
- Ça paraît énorme, 125 milliards de tonnes, comment c'est possible Rémi ? Alors l'idée des chercheurs pour y arriver est étonnante de simplicité.
- Dans les régions où existaient des forêts avant qu'elles ne soient coupées pour laisser place au pâturage, limiter ainsi la production de bœuf permet aussi d'améliorer la production de bœuf.
- Ce qui permettrait de restituer des terres aux forêts et aux écosystèmes, aussi bien aux arbres qu'aux sols, de se remettre à absorber du CO2 de l'air.
- Alors ça paraît simple dit comme ça, Rémi, mais suffit-il de rendre aux forêts leurs terres d'origine ? Alors supprimer les animaux de pâturage de toutes les zones potentiellement forestières du monde pourrait même permettre de séquestrer 445 milliards de tonnes de CO2 d'ici la fin de ce siècle, l'équivalent de plus d'une décennie d'émissions mondiales actuelles de combustions fossiles.
- Le tout en affectant la production de bœuf.
- Et en affectant moins de la moitié de la production mondiale de viande ou de pâturage.
- En attendant, les cartes produites par les chercheurs permettent d'identifier les zones ou des politiques qui pourraient être prioritaires pour réduire la production de bœuf et accélérer la régénération des forêts pour en maximiser les bénéfices.
- Trois pays dominent aujourd'hui le marché mondial des productions animales en termes de volume produit et de croissance de la production, la Chine, le Brésil et l'Inde, dépassant les pays développés.
- Le Brésil est le premier acteur de production de bœuf.
- Le Brésil est...
Transcription générée par IA
