Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, curieux comme Rémi, Rémi André.
- Bonjour Rémi André.
- Bonjour Benjamin.
- Bon Rémi, dans Curieux comme Rémi, ce matin vous nous parlez de méduses, oui de méduses envahissantes.
- Ça se passe en Chine, les travailleurs d'une très grande centrale électrique à charbon ont dû batailler en septembre pendant dix jours contre une véritable invasion de méduses.
- Rémi, qu'est-ce qu'on fait contre ce type d'envahisseurs ? En l'occurrence, les équipes ont été obligées de se relayer jour et nuit pour lutter contre la marée de bestioles gélatineuses qui envahissaient les systèmes de refroidissement de l'usine.
- Même après en avoir éliminé plus de 150 tonnes, les animaux continuaient à arriver.
- Alors pendant que les sacs de méduses en décomposition, remplis par les services de nettoyage, s'accumulaient, dégageant au passage une odeur nauséabonde, les ouvriers devaient quant à eux retirer manuellement les animaux qui restaient coincés.
- C'est la première fois que ça arrive ou pas ? C'est la première fois que je vous en parle, mais c'est un phénomène récurrent.
- En août, deux centrales électriques chinoises ont connu les mêmes déboires.
- Et le Japon, la Corée du Sud et le Royaume-Uni ont déjà eu affaire à des perturbations similaires ces dernières années.
- En 2013, en Suède, une des plus grandes centrales nucléaires du monde avait d'ailleurs dû fermer à cause de kilos de méduses obstruant ces systèmes de refroidissement.
- Israël avait fait face au même problème en 2019.
- Comment ça se fait qu'on a des méduses comme ça qui arrivent à bloquer des centrales aussi importantes ? Il faut savoir qu'avant de devenir des méduses flottantes, elles existent sous forme de polypes fixés au fond marin, capables de rester en dormance pendant des années avant de se multiplier soudainement dans des conditions favorables.
- Évidemment, le dérèglement climatique n'y est pas pour rien.
- Les experts affirment que l'excès de nutriments dans l'eau ou eutrophisation y provoque une baisse de l'oxygène ainsi qu'une prolifération des algues.
- Ce qui plaît particulièrement.
- La surpêche est un autre facteur à prendre en compte puisqu'il élimine des prédateurs naturels à la ropilema qui se reproduit et se propage dans les eaux du monde entier.
- Plusieurs équipes de chercheurs dans le monde travaillent d'ailleurs sur des moyens de prévenir ces invasions à l'aide de drones de surveillance ou de robots tueurs capables de détecter et détruire les nuisibles marins sans porter atteinte tout de même à la biodiversité.
- Oui, c'est tout le défi aussi. Merci beaucoup Rémi André.
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Transcription générée par IA