Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, curieux comme Rémi, Rémi André.
- Rebonjour Rémi André.
- Rebonjour Benjamin.
- Curieux comme Rémi, un peu spécial ce matin parce que vous nous parlez du chat, et je lis, et du risque de schizophrénie.
- Puisque une étude australienne révèle ce lien surprenant entre la possession de chat et le risque de schizophrénie.
- Les chercheurs ont analysé 17 études sur 40 ans couvrant 11 pays.
- Donc étude sérieuse, on peut le dire.
- Et cette conclusion, donc, vivre avec un félin pourrait doubler, doubler, je dis bien, le risque de troubles schizophrènes.
- Rémi, rassurez-nous, ce n'est qu'un risque, le lien n'est pas forcément automatique.
- Évidemment, sinon vous en auriez entendu parler par les autorités sanitaires et les campagnes de prévention qui s'en seraient suivies.
- Alors cette découverte ne doit donc pas conduire à une panique injustifiée.
- Les auteurs de l'étude rappellent simplement à la prudence et recommandent maintenant de mener des études supplémentaires et plus poussées.
- Néanmoins, il est essentiel de garder à l'esprit que la majorité des propriétaires de chats ne développent pas de schizophrénie.
- Les experts recommandent tout de même de maintenir une bonne hygiène et de suivre quelques précautions simples.
- Nettoyer régulièrement la litière du chat, se laver les mains après avoir manipulé un chat, éviter de donner de la viande crue au chat et consulter un vétérinaire pour des contrôles réguliers de santé de notre félin.
- Bon, ça c'est quand même assez rassurant.
- Et quel est le lien ? Et quel est le lien alors entre le chat et notre santé mentale ? Eh bien, le docteur John McGrath et son équipe du Queensland Centre for Mental Health Research ont analysé des études menées depuis 1995, date à laquelle l'hypothèse d'un lien entre les chats et la schizophrénie a été proposée pour la première fois.
- Le résultat suggère que les personnes exposées aux chats ont environ deux fois plus de risque de développer des troubles schizophrènes que les autres.
- Au cœur de cette énigme se trouve Toxoplasma gondii.
- Un parasite microscopique souvent associé aux chats.
- Ce micro-organisme, généralement inoffensif pour la plupart des gens, pourrait jouer un rôle insoupçonné pendant le développement de troubles mentaux.
- Il faut savoir que Toxoplasma gondii peut se transmettre par la viande peu cuite, l'eau contaminée ou le contact avec des chats infectés.
- Une fois dans l'organisme, Tegondi peut infiltrer le système nerveux central et influencer les neurotransmetteurs.
- Par ailleurs, une étude américaine impliquant 300...
- ...64 étudiants en psychologie n'a pas prouvé de lien direct entre la possession d'un chat et les scores de schizotypie.
- Toutefois, elle a révélé que les personnes ayant été mordues par un chat présentaient des scores plus élevés sur certaines échelles psychologiques.
- Pas d'affolement donc, mais juste un peu de prudence en fait, Rémi.
- Oui, ces résultats, bien que préliminaires, ouvrent la voie de nouvelles recherches passionnantes sur les liens entre notre environnement, nos animaux de compagnie et notre santé mentale.
- Ils nous rappellent que la science a encore beaucoup à nous apprendre.
- Et qu'il...
Transcription générée par IA