Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, curieux comme Rémi, Rémi André.
- Bonjour Rémi André.
- Bonjour Benjamin, bonjour tout le monde.
- Bon ce matin avec vous on parle de la grippe aviaire, la grippe aviaire H5N1 qui circule dans le monde depuis plusieurs années déjà.
- Elle a finalement infecté des mammifères, même des humains et le virus pourrait effectivement également muter pour se transmettre d'humain à humain.
- Rémi, est-ce qu'il n'y aurait pas derrière tout cela une nouvelle épidémie en vue ? Eh bien tout d'abord il faut savoir que les oiseaux sont infectés par un virus de la grippe aviaire en nom de code H5N1.
- Il a commencé à circuler tranquillement parmi les populations aviaires de Chine en 1996.
- Mais depuis 2020, le nombre de foyers se multiplie dans le monde.
- D'oiseaux migrateurs en volailles d'élevage.
- Et les mesures sanitaires qui enrayent habituellement ce type d'épidémie ne semblent pas atteindre leur but cette fois-ci.
- Plus de 300 millions de volailles ont donc été abattues.
- Mais l'Organisation mondiale de la santé, Animal, rapporte que le virus s'est propagé à près de 80 pays.
- Plus récemment, des mammifères en contact avec des oiseaux infectés ont été atteints.
- Des mammifères qui mangent des oiseaux d'abord, comme les phoques, puis aussi des vaches.
- Des centaines de troupeaux par exemple aux Etats-Unis.
- Et des chats aussi, des chats infectés après avoir bu du lait de vache.
- Et finalement, chez des porcs.
- Un signe que le virus mute rapidement.
- Le tout faisant grimper le niveau de vigilance du côté des autorités.
- D'autant que des cas ont finalement aussi été signalés chez les humains.
- Des centaines depuis le début de l'année aux Etats-Unis.
- Des cas d'abord légers, chez des personnes en contact étroit avec des animaux malades.
- Mais aussi, récemment, des cas plus sévères ont été rapportés.
- Chez des chats, mais aussi chez des humains.
- Et même des humains qui n'avaient pas été exposés à des animaux infectés.
- Alors oui, les autorités sanitaires s'inquiètent de possibles mutations pandémiques.
- Et jusqu'à présent, on parlait assez peu du risque de transfert des oiseaux vers les humains.
- Comment c'est possible ça ? Et bien, à ce jour, les experts de la question jugent toujours le risque faible.
- Ils soulignent tout de même que chaque opportunité que nous donnons au virus de la grippe aviaire de muter nous rapproche potentiellement d'un danger de plus en plus grave.
- Pour l'heure, dans le monde, presque la moitié des cas de grippe aviaire humaine enregistrés depuis 20 ans ont été mortels.
- Ce qui commence à inquiéter les scientifiques, c'est qu'une accumulation de mutations sur le virus de la grippe aviaire fasse émerger des variants plus adaptés à la transmission inter-humaine ou des variants responsables de cas plus graves.
- Bon, est-ce qu'on peut encore éviter quand même ce scénario catastrophique ? Oui, du moins on l'espère.
- Les autorités sanitaires appellent ainsi à une vigilance accrue.
- Des mesures sont mises en place pour limiter les risques.
- Des contrôles sanitaires renforcés dans les exploitations agricoles.
- Et les chercheurs ont...
Transcription générée par IA