Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, curieux comme Rémi, Rémi André.
- Bonjour Rémi André.
- Bonjour Benjamin.
- Bon on en parlait il y a quelques instants, Donald Trump avec cette cérémonie d'investiture, ce sera lundi prochain et vous avez envie d'en parler de ce contexte puisque avec la réélection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, l'exploration spatiale pourrait connaître un nouvel élan mais le rêve d'Elon Musk d'envoyer une mission humaine sur Mars d'ici 4 ans paraît assez peu réalisable.
- Rémi, politiquement les conditions sont pourtant réunies ? Oui, alors politiquement, Trump a en ligne de mire ce projet depuis sa précédente présidence, vous savez en 2016 et 2020, où il avait plaidé à l'époque pour une mission habitée vers Mars avant 2030.
- Ce projet pourrait renforcer davantage la position des Etats-Unis dans le domaine spatial, notamment face aux ambitions croissantes de nations telles que la Chine et la Russie.
- Cette hypothèse est consolidée par la nomination de Jared Isagman à la tête de la NASA, un fervent défenseur de l'exploration humaine.
- Les ambitions lunaires de la NASA demeurent inchangées, notamment devant le risque croissant de voir la Chine s'établir toute seule au pôle sud lunaire.
- Le programme Artemis qui vise un retour sur la Lune sera maintenu, mais le calendrier paraît ambitieux pour une première mission habitée vers Mars dans quelques années.
- Bon, les conditions politiques sont réunies, le problème c'est finalement un problème d'ordre, c'est-à-dire un problème de technique, c'est ça Rémi ? Alors c'est effectivement dans ce contexte plutôt favorable à l'exploration humaine de Mars qu'Elon Musk a déclaré à plusieurs reprises qu'il serait prêt à envoyer une mission habitée sur la planète rouge dès 2029, après une mission robotique lancée en 2027 pour préparer le terrain.
- Cette ambition n'est pas crédible selon les spécialistes.
- On ne va pas sur Mars comme sur la Lune.
- La planète rouge est plus loin et elle n'est pas comme la Lune sur la même orbite que la Terre.
- Par conséquent...
- Les fenêtres de tir sont de 1 mois tous les 26 mois.
- Et ce n'est pas terminé.
- Des starships robotiques pourraient bien partir dès janvier 2027 du fait de la position favorable des deux planètes sur leur orbite.
- Mais il faut 30 mois pour effectuer un aller-retour.
- Ils ne pourront donc revenir qu'en juillet 2029.
- Mais la fenêtre de tir vers la planète rouge de 2029 se fera en mars 3 mois plus tôt ou 3 mois trop tôt.
- Donc si j'ai bien compris, le robot test n'étant pas revenu avant la fenêtre de tir de 2029, on ne pourrait pas bénéficier de son retour d'expérience, est-ce-là ? C'est exactement ça.
- Lancer un starship habité en 2029 signifierait que la mission a été planifiée sans que l'on ait pu tirer toutes les conclusions du vol robotique de 2027.
- C'est pourquoi une première mission habitée vers Mars n'est pas envisageable avant la décennie 2030.
- On peut raisonnablement la fixer entre mai 2031 et septembre 2035.
- En prenant éventuellement le risque de 2031...
Transcription générée par IA