Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, curieux comme Rémi, Rémi André.
- Bonjour Rémi André.
- Bonjour Benjamin.
- Bon attention, ce matin on parle avec vous de requins, et pas n'importe quel requin, les requins australiens, plus voraces qu'ailleurs, on va le voir avec vous.
- En tout cas, sur les côtes australiennes, deux personnes ont perdu la vie ces deux dernières semaines suite à des attaques de requins.
- La fréquence de ces accidents mortels est inhabituelle. Rémi, pour quelles raisons ces accidents paraissent-ils inhabituels ? Alors c'est une simple question de statistique. La première victime a été mortellement mordu par un requin le 28 décembre lors d'une sortie de pêche.
- La seconde a subi le 2 janvier une attaque similaire alors qu'elle surfait sur une plage de l'état d'Australie méridionale sur la côte sud du pays.
- Alors ces deux tragédies proches l'une de l'autre traduisent une intensification du phénomène.
- Dans son rapport sur les attaques de requins en 2023, l'international Shark Attack Files, recensé dans Le Monde, 10 incidents mortels, soit deux fois plus qu'en 2022.
- Le problème, c'est que parmi ces drames, quatre ont eu lieu en Australie.
- Et donc la question se pose Rémi, les requins australiens attaquent-ils plus que les autres ? Alors d'après Vincent Raoult, docteur spécialisé dans les questions marines et écologiques à l'université Griffiths dans le Queensland, la réponse est clairement non. Selon lui, cette augmentation progressive des attaques mortelles serait due à l'activité des australiens sur leur plage, la probabilité de rencontre entre les humains et les requins augmenterait en même temps que la pratique du surf, de la pêche sous-marine et de la nage en pleine mer.
- Il étaye cet argument en soulignant que le nombre de requins diminue continuellement.
- Leur population est en baisse depuis plus de 50 ans. Selon ce chercheur, on dénombre aujourd'hui un quart du nombre de requins qu'il y avait il y a 60 ans.
- Alors que faut-il faire contre ces attaques de requins Rémi ? Eh bien pour lui, ne pas faire comme l'Australie.
- Malgré ces chiffres qui inquiètent les États-Unis, les requins ne sont pas en mesure de se détruire.
- Ce pays emploie une méthode agressive en réponse aux attaques de requins, l'abattage.
- Contestée depuis longtemps par les locaux, elle consiste en la capture et la mise à mort de l'animal.
- Une régulation à la dure en fait.
- Les experts affirment que cette mesure est inefficace et préconisent des alternatives non mortelles.
- Ils vont mieux capturer les requins à environ 500 mètres des plages et les tracer pour pouvoir les cibler et cibler leur déplacement en prévention.
- L'utilisation de drones est aussi recommandée pour repérer ces animaux marins.
- Ainsi que l'emploi de dispositifs de dissuasion électronique pour les empêcher d'attaquer.
- Ces solutions, moins brutales que l'abattage, ont déjà montré qu'elles atténuent significativement les risques d'attaques mortelles ailleurs, sans nuire aux populations de requins qui, elles, se fragilisent.
- Merci à vous Rémi-André.
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Transcription générée par IA