Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, curieux comme Rémi, Rémi André.
- Nero, bonjour, Rémi André.
- Bonjour Benjamin.
- On parle d'un objet insolite passé ou actuellement près de la Terre.
- Ça a été une sacrée surprise pour les astronomes qui pensaient à la base avoir découvert un nouvel astéroïde dont la trajectoire passe très près de chez nous, très près de la Terre.
- Au final, c'était passé, pas ça.
- Vous allez nous raconter ce que c'était exactement.
- Rémi, déjà, comment ça se passe la découverte de nouveaux objets dans l'espace ? Eh bien, l'étude des astéroïdes fut longtemps délaissée par les astronomes.
- Nous les connaissons depuis maintenant plus de 200 ans, mais ils étaient considérés comme les rebuts du système solaire.
- On sait maintenant que les astéroïdes sont une clé importante de la compréhension de la formation du système solaire et c'est pour cette raison que les astronomes montrent un grand intérêt envers ces objets.
- Tout comme les comètes, les astéroïdes ne sont pas nommés au hasard.
- Ils reviennent à l'Union Astronomique Internationale de normaliser les noms des objets astronomiques.
- Un comité spécialisé dans la nomenclature des petits corps se penche en particulier sur les astéroïdes.
- Or, début janvier, le Minor Planet Center de Cambridge, aux USA, qui s'occupe de répertorier les petits corps qui voyagent dans notre système solaire, a annoncé la découverte d'un nouvel astéroïde nommé 2018 CN41.
- Avec une trajectoire en orbite autour du Soleil, passant au-delà de Mars, mais s'approchant potentiellement très près de la Terre.
- Cet astéroïde a été immédiatement catégorisé dans le NIRS Earth Object, les objets qui sont justement près de la Terre, particulièrement surveillés en raison de leur potentiel à impacter la Terre.
- L'existence dans les registres de 2018 CN41 en tant qu'astéroïde n'a cependant pas duré longtemps, à peine 17 heures.
- Et pour cause, la communauté d'astronomes professionnels et amateurs a rapidement compris qu'il ne s'agissait pas du tout d'un objet naturel.
- Alors, si ce n'était pas un astéroïde, c'était quoi ? Il s'agit d'une Tesla Roadster.
- Quoi ? C'est une blague, ça, Rémi ? Eh bien non, c'est plutôt une opération de communication énorme et plutôt réussie, qui n'est cependant pas forcément du goût des scientifiques.
- Déjà bien occupés à faire le tri entre tous les déchets, sondes et satellites artificiels qui voyagent dans le système solaire pour identifier les astéroïdes pouvant représenter une potentielle menace.
- C'est donc bien une voiture et pas n'importe laquelle.
- Il s'agit d'une Tesla Roadster ayant appartenu à Elon Musk, évidemment, encore lui, le multimilliardaire américain propriétaire de SpaceX.
- Pour comprendre, il faut se souvenir, et on en avait parlé ici, qu'en février 2018 a eu lieu le premier lancement de la fusée géante Falcon Heavy.
- Or, dans le cadre de ce test, Musk a décidé qu'une Tesla ferait office de charge utile.
- Rires.
- Alors, Planet Center déplore donc ainsi le manque d'informations mises à leur disposition en ce qui concerne la position de ces objets artificiels dans l'espace lointain.
- Et ils demandent même la création d'une base...
Transcription générée par IA