Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, curieux comme Rémi, Rémi André.
- Bonjour Rémi André.
- Bonjour Benjamin.
- Bon, on parle de collision ce matin avec vous, de collision de débris spatiaux, puisque alors en 50 ans, il faut le dire, la NASA n'a pas enregistré plus d'une chute de débris spatial au sol par jour, pas d'accident grave, mais des chercheurs, Rémi, estiment aujourd'hui que le risque augmente chaque jour un peu plus.
- Rémi, vous revenez souvent sur le sujet des débris spatiaux, pourquoi ? Oui, parce qu'ils sont de plus en plus nombreux, effectivement, et que le risque est de plus en plus important.
- Les débris spatiaux résultant de satellites hors service ou de fragments de fusée orbitent autour de la Terre à des vitesses élevées.
- Alors, lorsqu'ils pénètrent dans l'atmosphère, la plupart se désintègrent en raison de la chaleur intense.
- Cependant, certains débris plus massifs peuvent atteindre la surface terrestre.
- L'affaire d'une maison touchée par un débris de la Station Spatiale Internationale, il y a presque un an en Floride, a défrayé la chronique.
- Les trajectoires de ces objets sont donc surveillées par des agences spatiales, permettant de prévoir leur point d'impact avec une certaine précision.
- Les zones habitées et les couloirs aériens sont particulièrement surveillés pour minimiser le risque.
- Oui, forcément. Est-ce qu'il est possible qu'un avion soit touché ? Alors, le risque qu'un avion en vol soit touché par la chute d'un débris spatial est extrêmement faible, mais il existe, et c'est ce qui inquiète actuellement quelques scientifiques.
- Hum.
- La probabilité qu'un débris spatial survole une zone précise au moment où un avion s'y trouve est donc très très faible.
- De plus, l'espace aérien est vaste et les avions ne représentent qu'une infime partie de cet espace.
- Les protocoles de sécurité aérienne incluent des mesures pour éviter les collisions avec des objets volants, y compris les débris spatiaux.
- Les contrôleurs aériens et les pilotes sont formés pour réagir rapidement à toute sécurité.
- menaces potentielles, réduisant encore davantage le risque.
- Il n'empêche, il faut les surveiller, ces débris spatiaux.
- Comment les surveille-t-on, Rémi ? Les agences spatiales internationales collaborent pour suivre et gérer les débris spatiaux.
- Des bases de données partagées et des technologies avancées, incluant notamment l'IA, permettent de surveiller des milliers d'objets en orbite.
- Lorsqu'un débris présente un risque potentiel, des alertes sont émises, des mesures préventives sont prises, comme la fermeture temporaire d'espaces aériens.
- C'est arrivé.
- Bien que le risque zéro n'existe pas, la combinaison de surveillance, de prévention et de protocoles de sécurité rend la probabilité d'un impact direct sur un avion en vol quasi nulle.
- Les efforts continuent pour réduire les débris spatiaux et améliorer les systèmes de surveillance qui contribuent à maintenir ce risque à un niveau très bas.
- Malheureusement, les avions rencontrent parfois des oiseaux ou même des hélicoptères sur leur trajectoire, mais ça aussi c'est rare.
- Vous pouvez donc prendre votre prochain vol sans inquiétude pour aller danser au macronautique.
- Au combat avec l'ORI.
- Avec la taxe en plus sur les billets...
Transcription générée par IA