Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, curieux comme Rémi, Rémi André.
- Et bonjour Rémi André.
- Et bonjour Benjamin.
- Vous nous parlez ce matin des Français, des Français face au climat.
- D'après le dernier baromètre de l'ADEME, on va en parler tout de suite, l'agence de transition écologique, les Français sont conscients des conséquences du changement climatique qu'ils subissent.
- Rémi, est-ce que vous pouvez d'abord nous résumer en quelques mots ce dernier baromètre de l'ADEME ? Il révèle que 66% des Français ressentent maintenant les impacts du changement climatique.
- Cette prise de conscience est particulièrement marquée chez les jeunes qui expriment un pessimisme croissant face aux conséquences environnementales.
- Ils sont de plus en plus nombreux à adopter des pratiques sobres comme réduire le chauffage ou limiter la climatisation en réponse aux défis climatiques.
- Les jeunes générations sont particulièrement sensibles à l'urgence climatique et montrent une volonté de changer leur mode de vie pour limiter le changement climatique.
- Le baromètre souligne également une conviction accrue sur les causes anthropiques du réchauffement climatique.
- Bon alors, on en est où du climato-scepticisme en France, Rémi ? Eh bien, 81% des Français attribuent le réchauffement de la planète aux activités humaines, ce qui constitue le niveau le plus élevé jamais enregistré par ce baromètre.
- Alors cette forte adhésion à la réalité du changement climatique et à ses origines humaines laisse peu de place maintenant au climato-scepticisme.
- Le climato-scepticisme en France, les chiffres de l'enquête permettent de réaliser qu'il existe toujours mais qu'il est peu présent en France malgré l'impression que peuvent donner les réseaux sociaux.
- Toutefois, 30% d'entre nous pensent que le changement climatique existe mais qu'il est dû à un phénomène naturel et seuls 2% nient totalement l'existence de ce changement climatique.
- Et comment les spécialistes analysent-ils les points de vue de la jeunesse, Rémi ? Eh bien, deux d'entre eux, Daniel Boy, directeur de la recherche et mérite à Sciences Po qui collabore avec la DEM, sont des spécialistes en climatologie.
- Et deux d'entre eux, Daniel Boy, directeur de la recherche et mérite à Sciences Po et Patrick Jolivet, directeur à la transition juste de la DEM, ont analysé les perspectives des jeunes sur le changement climatique en soulignant plusieurs points clés.
- Les jeunes, en particulier ceux âgés de 15 à 17 ans, sont très sensibilisés aux enjeux climatiques.
- Cependant, il existe maintenant une fracture générationnelle.
- Les 18-30 ans sont plus nombreux que la moyenne à douter de son existence, ce qui contredit l'idée reçue que tous les jeunes sont uniformément engagés dans la lutte contre le réchauffement.
- Les jeunes expriment souvent...
- souvent un sentiment de fatalisme, pensant qu'il est déjà trop tard pour limiter les effets dévastateurs du changement climatique.
- Leurs analyses montrent également que ces jeunes attendent des actions concrètes de la part des États, des entreprises et des instances internationales.
- Ils plébiscitent une politique économique volontariste et des mesures réglementaires ou fiscales, d'ailleurs, pour atténuer les effets du changement climatique.
- En somme, bien que les jeunes soient conscients des enjeux, leur engagement...
Transcription générée par IA