Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, curieux comme Rémi, Rémi André.
- 6h23 sur Sud Radio, l'heure de retrouver Rémi. André, rebonjour Rémi.
- Bonjour Maxime.
- Ce matin Rémi, vous nous parlez du satellite Biomas, développé par l'agence spatiale européenne qui a été lancée avec succès hier, depuis la base spatiale de Kourou en Guyane française.
- Un satellite qui va servir à comprendre comment les forêts stockent et émettent du carbone.
- C'est très intéressant Rémi, vous allez nous expliquer tout ça en détail.
- Mais avant, comment s'est déroulée la mise en orbite ? Ce satellite Biomas a décollé à 6h15 heure locale, c'est 11h15 heure de Paris, depuis la base spatiale de Kourou en Guyane française, à bord de cette fameuse fusée Vega-C.
- Le satellite a été placé en orbite à une altitude de 660 km, 57 minutes après le décollage.
- A 12h28, les contrôleurs de satellite au centre des opérations spatiales de l'ESA, en Allemagne, ont reçu le premier signal.
- Ce signal confirma que Biomas fonctionnait comme prévu en orbite.
- Ce lancement a également permis de démontrer la fiabilité de la fusée Vega-C, consolidant ainsi l'accès à l'espace pour l'Europe.
- Bon alors, à quoi va servir exactement ce satellite Rémi ? Eh bien, le satellite Biomas a pour mission principale de mesurer la biomasse forestière mondiale et de fournir des données cruciales sur la quantité de carbone stocké dans les forêts.
- Biomas utilisera un radar à synthèse d'ouverture, un fameux SAR en bande de paix, lui permettant de repérer le carbone dans le sol sous la canopée, mais aussi dans les troncs, les branches et les tiges ligneuses où le carbone est principalement stocké.
- Les données collectées permettront de réduire l'incertitude dans le calcul des stocks de carbone et des flux associés à la biosphère terrestre contribueront ainsi à une meilleure compréhension du cycle du carbone.
- Biomas dressera une cartographie globale de la biomasse et de la hauteur des forêts, améliorant la compréhension du rôle des arbres dans le cycle du carbone, le satellite contribuera également à la mesure de la biomasse dans les régions désertiques, il aidera ainsi à trouver des sources d'eau fossiles et des nouvelles sources d'eau dans les zones arides.
- Biomasse jouera un rôle clé dans la surveillance et la compréhension des forêts mondiales, contribuant donc à la lutte contre le changement climatique et à la gestion durable des ressources forestières.
- Est-ce que l'Agence Spatiale Européenne a des projets pour d'autres satellites d'observation de la Terre, Rémi ? Oui, évidemment.
- Tout ça, c'est un enjeu.
- Tout un ensemble.
- Biomasse fait partie de nombreuses missions d'observation de la Terre de l'Agence Spatiale Européenne qui répondent à des besoins spécifiques de la communauté scientifique pour mieux comprendre certains rouages cruciaux du changement climatique.
- L'année dernière, l'Agence Spatiale Européenne avait déployé EarthCare pour étudier les nuages et les aérosols.
- En 2026, arrivera FLEX pour étudier la photosynthèse.
- D'autres missions d'ailleurs ultérieures sont également au programme.
- Tandis que les États-Unis opèrent un recul historique dans l'étude du climat et qu'ils encombrent les orbites basses d'une multitude de microsatellites de communication Internet, tous les yeux se tournent maintenant vers ces missions révolutionnaires du programme Earth Explorer de l'Agence Spatiale Européenne qui, en partenariat avec d'autres pays comme la Chine, l'Inde ou le Japon, contribuent à une meilleure connaissance de notre planète en vue de notre adaptation future au changement climatique.
- Merci beaucoup, Rémi.
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Transcription générée par IA