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Par avec Emma Krief

"Le féminisme c’est d’abord de l’humanisme" : Emma Krief, chanteuse, auteure, comédienne


Dans Destins de Femmes, Judith Beller reçoit Emma Krief, chanteuse, comédienne, auteure, "Les accords de Vénus" au café-théâtre Le Paris de l'Humour
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Simplicar, la vente de votre auto servie sur un plateau, avec plus de 90 concessions près de chez vous.
- Simplicar.fr présente Sud Radio, Destin de Femmes, Judith Belair.
- Destin de Femmes sur Sud Radio, c'est tous les samedis à 13h30.
- Bonjour à toutes et à tous, cette émission est inspirée du livre au même titre de Valérie Pérez.
- Nous sommes ici pour partager une vision du féminisme qui nous unit, plutôt que nous diviser, un féminisme différent, inclusif et rassembleur.
- C'est possible, et ça s'appelle le féminisme autrement.
- Pour cette nouvelle édition, j'ai le plaisir de recevoir la chanteuse, auteure, compositrice, mais aussi scénariste Emma Krièf, qui nous vient avec son premier album, Les Accords de Vénus.
- Vous êtes en concert depuis le 3 septembre dernier au Théâtre Le Paris de l'Humour à Belleville.
- Tout ça, c'est un programme, parce que vous en faites des trucs, Emma Krièf.
- Vous allez nous raconter tout ça. Bienvenue sur Sud Radio.
- Merci, bonjour.
- Sud Radio, Destin de Femmes, Judith Belair.
- Alors, pour débuter avec les questions traditionnelles, traditionnelles de cette première partie de l'émission Emma Krièf, je vous pose donc la première.
- Quelle est votre définition à vous du féminisme ? Oh là là ! Alors, ma définition personnelle du féminisme, elle est très originelle, historiquement.
- Je pense que le féminisme, c'est d'abord un humanisme au féminin et pour les femmes.
- D'accord.
- Et je me suis aperçue qu'en fait, il y avait comme un rapprochement, un lien très étroit entre le féminisme et l'humanisme.
- Et si on prend les grandes figures, du féminisme, c'est vrai qu'on se rend compte que, par exemple, la première grande révolutionnaire féministe au Limbe de Gouges était aussi très engagée pour l'esclavage, contre l'esclavage, contre l'esclavage, contre l'esclavage, pour l'abolition, pour l'abolition.
- Exactement.
- Gisèle Halimi, avec la décolonisation.
- Donc les causes sont multiples.
- Ça veut dire qu'on peut être féministe et défendre d'autres causes et que ça va ensemble.
- J'ai l'impression que c'est à la base, c'est lié.
- C'est à la source.
- Et après, je crois que le féminisme a pris un peu une autre, je ne sais pas, une autre forme.
- Et qu'aujourd'hui, on parle plus de solidarité entre femmes.
- D'accord.
- Donc la solidarité, c'est la sororité pour vous.
- Oui, c'est ça.
- Pour nous et chez nous, en tout cas, parce qu'on n'a plus aujourd'hui les mêmes urgences qu'avant.
- Et la sororité, ça vous accompagne ? Vous y croyez ? J'y crois vraiment.
- D'accord.
- Et surtout depuis que je suis maman.
- Oui.
- Plus encore.
- Alors, justement, puisqu'on parle de sororité, on parle de fraternité aussi, parce que c'est ça les termes de la République.
- On va les rappeler, liberté, égalité, fraternité.
- Dans fraternité, il y a frère, il y a homme.
- Est-ce que les hommes peuvent être féministes selon vous ? Alors, les hommes sont, les hommes humanistes sont forcément féministes pour moi.
- Je pense.
- Pour quelles raisons ? Parce que finalement, c'est un combat, c'est un combat d'humains.
- Ce n'est pas un combat seulement...
-...

Transcription générée par IA

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