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Par avec Dorothée Ollieric

"Le féminisme est une évidence depuis Olympe de Gouges"


Cette semaine, Judith Beller reçoit Dorothée Ollieric, reporter de guerre chez FranceTv et auteure de "Maman s'en va-t-en guerre : ma vie de grand reporter" - Éditions du Rocher
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- SimpliSicar, la vente de votre auto servie sur un plateau avec plus de 90 concessions près de chez vous.
- SimpliSicar.fr présente Sud Radio, Destin de Femmes, Judith Belair.
- Bonjour à toutes et à tous, Destin de Femmes sur Sud Radio, c'est votre rendez-vous du samedi à 13h30 avec les femmes françaises qui, par leur incarnation, tissent le lien républicain. C'est une idée tirée du livre au même titre de Valérie Pérez.
- Le destin que vous allez découvrir aujourd'hui est celui de Dorothée Olieric, grand reporter, plus exactement reporter de guerre chez France Télé.
- Dorothée, vous vous racontez et vous nous racontez aussi vos incursions en terrain dangereux pour nous importer l'information dans votre livre « Maman s'en va en guerre », sorti aux éditions du Rocher.
- Une route inscrite à la force de votre volonté, c'est clair. Bienvenue sur Sud Radio.
- Merci, merci beaucoup.
- Avec plaisir.
- Sud Radio, Destin de Femmes, Judith Belair.
- Alors pour commencer, Dorothée Olieric, les questions que je pose à toutes mes invitées, on commence par la première, votre définition du féminisme.
- C'est une évidence.
- C'est une évidence pour moi, le féminisme. Je ne comprends pas pourquoi on en parle autant aujourd'hui, puisque c'est une évidence depuis Olympe de Gouges, depuis cette déclaration des droits de la femme et de la citoyenne en 1791, je crois.
- Tout à fait.
- Elle a été guillotinée pour ça. Après, elle a écrit ça pour Marie-Antoinette.
- Ça paraîtait la seule à souffrir. Il y en a eu des rois et des récours.
- Non, non, non. Effectivement.
- Il y en a eu quelques-unes, oui.
- C'est assez dingue, en fait, quand on voit ça.
- Pour moi, ça commence là et ça n'est qu'une succession.
- D'évidence, mais qu'il faut rappeler avec différentes façons de le faire, je pense.
- C'est-à-dire ? Je pense que c'est un combat qui peut être un combat peut-être plus doux que ce qu'on a aujourd'hui, qui peut être un combat de chaque instant.
- Nous, en France, évidemment, on a énormément de choses à faire.
- Le droit des femmes, c'est surtout le droit de vivre sans violence, le droit de s'exprimer, bien sûr, le droit à l'éducation, mais ça, on l'a.
- Et je pense surtout au féminicide, à la violence.
- Là, oui, il faut élever la voix, il faut crier, il faut hurler pour protéger les femmes et pour faire avancer les choses.
- Quand je pense aux droits des femmes, moi, comme je voyage beaucoup et je fais des reportages dans le monde entier, j'ai tendance...
- Vous pouvez comparer, quoi.
- Alors, je compare, même si c'est incomparable.
- Mais là, aujourd'hui, j'ai envie de vous dire que je pense aux femmes afghanes.
- Parlons des afghanes, parlons des iraniennes.
- Il n'y a aucun droit. C'est absolument monstrueux.
- Cet été, au mois d'août, une nouvelle loi a été promulguée par les talibans.
- Elle interdit tout bonnement...
- Le fait d'être femme, elles doivent être invisibles, elles doivent être cachées, elles doivent se taire, elles n'ont même pas le droit de parler.
- Donc,...

Transcription générée par IA

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