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Par avec Élodie Dratler

"Il n’y a de richesse que d’hommes et de femmes ensemble"


Cette semaine dans Destins de Femmes, Judith Beller reçoit Elodie Dratler, fondatrice de Wominds, la start-up qui mesure la parité dans les entreprises
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- SimpliSicar, la vente de votre auto servie sur un plateau avec plus de 90 concessions près de chez vous.
- SimpliSicar.com vous présente Sud Radio, Destin de Femme, Judith Belair Bonjour à toutes, bonjour à tous, bienvenue dans Destin de Femme sur Sud Radio, votre rendez-vous du samedi 13h30 avec les femmes françaises au parcours hors du commun, connues ou pas d'ailleurs, et tous styles confondus.
- Une émission imaginée grâce au livre même titre de Valérie Pérez.
- Aujourd'hui, vous allez découvrir le destin d'une femme qui s'engage pour l'égalité professionnelle femmes-hommes au sein des entreprises.
- Elodie Drattler, j'ai envie de dire l'inventeuse, fondatrice de la start-up Wominds.
- C'est une plateforme technologique qui porte, accompagne et mesure la parité, tout simplement, pour faire changer plus vite la société.
- Elodie Drattler, vous avez mis votre vie d'entrepreneur au service de nos soeurs, on aime ça, sur Sud Radio, bienvenue.
- Exactement, merci de votre accueil.
- Je vous en prie.
- Sud Radio, Destin de Femme, Judith Belair.
- Pour commencer, Elodie Drattler, les questions usuelles de cette seconde saison de Destin de Femme, la première, votre définition du féminisme.
- C'est peut-être compléter la phrase de Jean Baudin, il n'est de richesse que d'hommes.
- Et de femmes, donc.
- J'ai envie de dire, il n'est de richesse que d'hommes, ça date du XVIe siècle.
- Moi, je me méfie pas mal de la sémantique.
- Elle inscrit quand même cette sémantique à un schéma et conditionne un peu nos pensées.
- Donc je pense qu'aujourd'hui, il faut pouvoir oser dire, elle est incomplète, cette phrase, cette perception, elle est incomplète.
- Donc il n'est de richesse que d'hommes et de femmes ensemble.
- Donc le féminisme, c'est les hommes et les femmes ensemble pour le droit des femmes, c'est ça que vous dites ? Pour le droit des femmes, oui.
- Et ça se revendique, je pense, parce que ce droit-là, maintenant, évidemment, tout le monde en a peut-être conscience.
- Mais faut-il encore en prendre conscience ? Moi, ça m'a pris presque une vie, de le prendre conscience.
- Il n'est jamais acquis, il n'est jamais installé, il est fragile.
- C'est celui sur lequel on peut peut-être identifier le niveau de démocratie et de liberté sociale dans lequel on a tous la chance, toutes et toutes, la chance de naviguer.
- Donc oui, il est au service des êtres humains.
- Est-ce que, du coup, la question, on a déjà la réponse, les hommes peuvent donc être féministes ? Les hommes peuvent, et je dirais...
- Doivent ? Doivent, oui.
- Je dirais doivent, parce qu'ils ont un pouvoir de fait.
- La société, elle s'est organisée quand même autour de ce pouvoir.
- Elle est encore patriarcale ? Elle l'est, elle l'est, elle l'est encore, elle l'est de trop, mais ce sont nos meilleurs alliés.
- Je pense qu'on ne peut absolument pas reproduire un schéma clivant.
- Donc non, non, ils sont au contraire en première ligne.
- Je vous reprends, pourquoi est-ce qu'il ne faut pas reproduire un schéma clivant ? Parce que ce féminisme, en tout cas tel...

Transcription générée par IA

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