Retranscription des premières minutes du podcast :
- La Caisse d'Epargne Île-de-France, fière de soutenir toutes les femmes, vous présente Sud Radio, Destin de Femmes, Judith Belair.
- Bonjour, bonjour, tout d'abord une merveilleuse année à toutes et à tous.
- Je suis très heureuse de vous retrouver pour Destin de Femmes, l'émission du féminisme autrement, inspirée par le livre de Valérie Pérez.
- Mère, écrivaine, activiste, conférencière, femme qui ne lâche rien, c'est ainsi que Sarah Baruc se présente sur les réseaux sociaux, survivante et porte-voix des victimes de violences conjugales.
- Elle est à l'origine de projets marquants comme le documentaire Vivante et le livre Collectif 125 et des milliers, d'où découle son association d'ailleurs, 125 et Après, en référence au nombre moyen des féminicides en France chaque année.
- Sarah, vous venez aujourd'hui avec votre nouveau livre, de bleu, de blanc, de rouge et d'étoile, tout juste sorti chez Harper's Collins.
- C'est un grand roman, comme le surnomment déjà certains critiques, qui résonne tout particulièrement en cette année des 10 ans de l'attentat de Charlie Hebdo.
- On va en parler évidemment, bienvenue sur Sud Radio.
- Merci, merci et bonne année Brigitte.
- Bonne année.
- Bonne année Brigitte.
- J'ai été renommée aujourd'hui, j'adore.
- Ça commence bien, ça commence bien.
- On garde, on garde, on garde.
- Bonne année Brigitte.
- On adore.
- Alors, écoutez, j'aime beaucoup mon nouveau prénom, Sarah.
- Tout va bien, tout va bien, je suis en grande forme.
- Allez, les questions usuelles de cette seconde saison.
- Alors déjà, votre définition du féminisme à vous, Sarah Baruc.
- Et j'aime assez dire que finalement, le féminisme, c'est essayer de pointer tout ce que les femmes n'ont pas le droit, ou ne peuvent pas faire, et essayer de l'acquérir.
- D'accord.
- C'est-à-dire par quels moyens on fait ses acquis ? J'aime bien l'idée de passer par les chemins qui n'ont pas l'air évidents.
- C'est-à-dire que moi, aller sans arrêt, me plaindre que l'État ne fait pas ci, l'État ne fait pas ça, alors que l'État a plein d'autres choses à faire.
- Et puis il fait quand même pas mal du job.
- Il fait, voilà, moi je suis plutôt une optimiste.
- Donc en fait, je préfère essayer de prendre chaque cas qui vient à moi, et de pointer finalement ce qu'on peut améliorer là tout de suite maintenant, plutôt que d'aller manifester pendant dix ans pour obtenir quelque chose qui ne changera rien, en gros.
- Donc voilà, moi je suis une pragmatique, j'ai pas peur de mettre les mains dans le cambouis, et je suis proche des victimes qui...
- Action concrète, quoi.
- Ouais, action concrète.
- Est-ce que les hommes, ils peuvent être féministes ? Ah bah tout à fait, heureusement.
- Oui ? Bah, l'idée quand même, c'est pas de créer une nouvelle guerre.
- Si on considère que la guerre des sexes, c'est quelque chose qui existe, et dans les faits, effectivement, ça existe un peu quand même, l'idée c'est pas de prendre une revanche, c'est de faire en sorte qu'on puisse s'aimer sans se faire trop mal.
- Donc...
- Parce que la révolution, ça coupe...
Transcription générée par IA