Retranscription des premières minutes du podcast :
- La Caisse d'épargne Île-de-France, fière de soutenir toutes les femmes, vous présente Sud Radio, Destin de Femmes, Judith Belair.
- Bonjour, bonjour à toutes et tous. Destin de Femmes sur Sud Radio, c'est votre rendez-vous du samedi 13h30, inspiré du livre de Valérie Pérez.
- Aujourd'hui, on parle du destin de Priska Thévenot, qui est députée de Meudon, Sèvres-Chaville, Ville d'Oeuvre, Vaucresson et Marne-la-Coquette.
- Je l'ai bien descendu. Vous êtes à l'Assemblée nationale, évidemment.
- Vous êtes aussi conseillère régionale d'Île-de-France, sans oublier que vous avez occupé des fonctions ministérielles en tant que porte-parole du gouvernement et ministre en charge de la jeunesse.
- Priska, vous combattez aussi les inégalités persistantes dans l'accès aux soins et la prise en charge des spécificités de santé des femmes, tout comme la perception d'ailleurs de leur rôle en politique. Vous allez nous raconter tout ça. Bienvenue sur Sud Radio.
- Merci.
- Avec plaisir.
- Sud Radio, Destin de Femmes, Judith Belair.
- Alors Priska Thévenot, il y a des petites questions que je pose à toutes mes invitées qui sont les mêmes, mais ce qui est intéressant, c'est les réponses qui sont différentes, justement.
- Alors la première question, c'est quelle est votre définition à vous du féminisme ? La définition du féminisme, c'est être capable de ne pas avoir à dire qu'on est une femme pour accéder aux mêmes fonctions, aux mêmes rêves, aux mêmes ambitions que ces messieurs.
- Donc ça veut dire déconstruction du théorème, j'ai envie de dire presque, du genre, quoi.
- Je ne sais pas si c'est une déconstruction. En tout cas, c'est une affirmation de dire que nous sommes traités pour ce que nous faisons et pas pour le genre que nous avons.
- Bien sûr.
- Est-ce qu'ils peuvent être féministes, les hommes, selon vous, Priska Thévenot ? Ah bah oui. Et moi, je peux vous le dire d'autant plus que... Alors, il n'est plus de ce monde aujourd'hui, mais j'ai eu un papa.
- J'ai eu une énorme chance d'avoir un papa féministe, qui n'était pas donné évident à leur époque.
- Et j'ai un mari féministe. Et vous savez quoi ? J'ai deux petits garçons qui le sont aussi.
- Et je le découvre jour après jour.
- D'accord.
- Et voire même, par moments, ils me challengent, moi.
- Vous y êtes un peu pour quelque chose, quoi.
- Je ne sais pas.
- J'ai envie de dire qu'ils y sont aussi pour quelque chose, eux.
- Parce qu'ils évoluent dans un monde où on parle un peu plus de tabou qu'il était avant.
- Bien sûr.
- Et que j'ai envie de dire aussi qu'ils ont leur part de libre-arbitre et qu'on est en train d'avoir une nouvelle génération qui est pleinement mobilisée.
- Et votre papa, il vous a transmis ça par la fierté d'être une femme ou est-ce que ça se jouait complètement ailleurs ? Mon père et ma mère, tous les deux.
- Ma mère, femme indépendante, qui a toujours dit qu'elle ne faisait pas passer sa carrière après sa vie de femme, c'est-à-dire vie de mère, etc., vie d'épouse.
- Et...
Transcription générée par IA