Retranscription des premières minutes du podcast :
- La Caisse d'épargne Île-de-France, fière de soutenir toutes les femmes, vous présente Sud Radio, Destin de Femmes, Judith Belair.
- Bienvenue à toutes et à tous dans Destin de Femmes sur Sud Radio, votre rendez-vous du samedi à 13h30, inspiré du livre de Valérie Pérez.
- En cette journée de la femme, rappelons, c'est important que le féminisme doit tous nous lier et non nous cliver, car être féministe, c'est être universaliste.
- Et puis une autre nouvelle importante, on vient de passer cette semaine le cap des 1 million d'abonnés sur Youtube.
- Merci à tous pour votre engagement, votre fidélité, c'est la fête sur Sud Radio, parlons vrai.
- Alors aujourd'hui, pour cette journée spéciale, je suis contente de mettre à l'honneur Elisabeth Offray, qui est directrice des relations extérieures et des partenariats de la CMA Île-de-France, et évidemment aussi une femme engagée tant dans son parcours professionnel que dans les valeurs qu'elle véhicule.
- Bienvenue sur Sud Radio, Elisabeth.
- Bonjour Judith.
- Bonjour.
- Sud Radio, Destin de Femmes, Judith Belair.
- Alors, je vais vous poser les questions usuelles de cette émission, Elisabeth.
- Quelle est votre définition du féminisme ? Une excellente question.
- Définition du féminisme.
- Je vous avoue que je ne me suis jamais posé la question, en fait, s'il y avait une définition du féminisme.
- Je me suis toujours dit que les hommes et les femmes étaient à la fois complémentaires et égaux.
- Donc, je suis née en fait, en plus, à une époque où le féminisme portait des valeurs qui aujourd'hui sont, à mon avis, installées pour beaucoup.
- Donc, aujourd'hui, le féminisme, c'est une valeur qui est très large.
- Et on peut mettre beaucoup de choses.
- Et il y a des choses qui ont bien avancé, puis d'autres choses à encore mettre en place.
- Alors, justement, qu'est-ce qui a bien avancé et qu'est-ce qu'il faut continuer à mettre en place ? Ce qui a bien avancé, c'est, je pense, l'image de la femme et de choses toutes simples, comme les tâches ménagères.
- Moi, je suis d'une famille latine.
- C'était plutôt la femme qui faisait les tâches ménagères.
- Et puis, l'homme qui avait ce rôle patriarcal.
- Et c'était comme ça.
- Et moi, j'ai vu ma maman agir comme ça.
- Et puis, aujourd'hui, on s'aperçoit que ce n'est pas le cas.
- Moi, dans mon entreprise, il y a des hommes qui prennent leur congé parental.
- Il y a des hommes qui s'arrêtent de travailler le mercredi pour pouvoir élever leur enfant.
- Donc, ça a beaucoup évolué à ce niveau-là.
- Et c'est une bonne chose.
- Donc, les hommes, ils peuvent être féministes, en fait.
- Moi, je pense, oui.
- Complètement.
- Donc, vous avez des exemples concrets autour de vous.
- Oui, tous les jours.
- Tous les jours, il y a des hommes qui, tout en étant extrêmement galants, parce que c'est important d'avoir ce côté extrêmement reconnaître la place de la femme.
- Et puis, tout ce que représente une femme avec à la fois l'élégance, la finesse.
- Oui, parce que ce n'est pas un gros mot, ça.
- Il faut le préciser qu'aujourd'hui, on peut être une femme libérée et rester une femme féminine avec tous les attributs, entre guillemets.
- De la femme, en question.
- Absolument.
- En tout cas, c'est complètement ma vision.
- Et je le vois.
- Je voyage beaucoup dans le cadre de mon métier.
- Et je m'aperçois que partout où on va, l'élégance, la femme française, est vue comme une femme à la fois libérée, élégante, qui représente à la fois la mode et ce côté libéré.
- Donc, je me dis que c'est plutôt bien.
- Alors, si vous aviez un souhait à faire en cette journée de la femme, qu'est-ce que ça serait ? Qu'est-ce que ce serait ? Eh bien, vous avez commencé en disant que le féminisme ne devait pas être clivant.
- C'est ça que j'aimerais.
- Qu'on arrête de parler de clivage et que cette notion de féminisme marque des oppositions au lieu de marquer des rassemblements.
- Je parle entre hommes et femmes, en plus.
- Bien sûr.
- Et d'ailleurs, que ça rassemble toutes les femmes aussi.
- Absolument.
- Ça, c'est important.
- Oui.
- Alors, on va parler vrai sur Sud Radio, c'est normal.
- On parle vrai.
- Sur cette radio, on parle de vous aujourd'hui.
-...
Transcription générée par IA