Retranscription des premières minutes du podcast :
- La Caisse d'Epargne Île-de-France, fière de soutenir toutes les femmes, vous présente Sud Radio, Destin de Femmes, Judith Bélair.
- Bonjour, bonjour, ravie de vous retrouver pour Destin de Femmes, l'émission du féminisme autrement, inspirée par le livre au même titre de Valérie Pérez.
- Séverine Camus est une ancienne thérapeute et coach reconvertie en autrice, auteure et artiste visuel multidisciplinaire qui explore les thématiques de la multipotentialité ou de la curiosité insatiable, tout simplement.
- Elle encourage chacun à embrasser sa singularité et à construire un équilibre de vie aligné avec ses besoins profonds, avec votre livre Le Complexe de la Preuve qui vient de sortir de la pieuvre, pardon, c'est un joli lapsus qui vient de sortir chez Vuybert, je vais y arriver.
- Vous nous invitez Séverine à mieux comprendre notre manière d'être au monde.
- Bienvenue sur Sud Radio.
- Merci Judith pour votre écoute.
- Sud Radio, Destin de Femmes, Judith Bélair.
- Alors on va essayer de ne pas trop bafouiller.
- Les questions de cette seconde saison Séverine Camus.
- La première, quelle est votre définition ? Aïe, alors non pas aïe, je vais essayer de...
- C'est ça votre définition ? C'est ça, aïe, aïe, alors ça peut être aïe, non, je vais essayer de répondre à la question sans partir dans tous les sens comme à mon habitude.
- Je dirais que pour moi c'est une déclinaison de l'humanisme et ça va au-delà des genres puisqu'il n'y a pas que le genre féminin, masculin, il y a d'autres genres aujourd'hui, la société bouge, évolue.
- Et je dirais que cette déclinaison de l'humanisme, il y a une question d'équité derrière, d'égalité de droits et de droits entre tous les individus, quel que soit le genre, quel que soit l'âge, quelle que soit l'apparence physique, quel que soit le lieu de résidence, quel que soit le lieu de provenance.
- Donc c'est ça, c'est une déclinaison, une composante de l'humanisme.
- C'est de l'humanisme, de l'universalisme en fait, c'est ça, c'est pour tout le monde la même chose quoi.
- Oui, exactement.
- Et que ça soit aussi, quelle que soit la classe sociale, la couleur, etc.
- Oui, c'est vraiment cette notion d'équité et de juste, la notion de juste, de justesse et de justice équitable entre tous les individus.
- Et alors, quand est-ce que ça fait aïe, Séverine Camus ? Alors, sur quel plan ? Le féminisme.
- Quand est-ce que ça fait aïe ? Ça fait aïe quand l'intégrité de la femme est bousculée et mise à mal.
- Quand la femme n'a pas le choix, quand elle est reléguée au second plan, quand il n'y a pas justement d'équité.
- Et quand le féminisme devient une utopie parce qu'il faut des moyens et il faut se donner aussi une ambition de ces moyens.
- Et ce n'est pas qu'un droit, c'est aussi le moyen d'accéder à ce droit.
- Hum.
- Et donc, les moyens d'accéder à ce droit vont au-delà, à mon sens, de l'égalité de droit entre les hommes et les femmes.
- Bien sûr.
- Du coup, est-ce que les hommes, ils sont féministes ou ils peuvent l'être, selon vous ? Carrément.
- Ouais ? Vous avez des exemples autour de vous ? Ouais.
- Je crois que tous les hommes qui m'entourent aujourd'hui sont féministes.
- Alors, certains ne se déclarent pas comme tels parce que...
- Parce qu'il n'y a pas d'étiquette à mettre dessus.
- Il n'y a pas d'étiquette.
- On va dire que c'est normal.
- C'est normal, c'est naturel, on ne se pose pas la question.
- Et puis, j'appartiens à une génération aussi où nous, on n'a pas grandi avec ce mot-là.
- Mes fils, puisque j'ai deux fils, eux le disent, effectivement, ouvertement.
- Ils sont de quelle génération ? Il y en a un qui a 19 ans et l'autre qui a 22 ans.
- Oui, donc c'est vraiment leur sujet, quoi.
- Ils sont vraiment en plein dedans.
- Et mon fils me dit, moi, j'ai toutes mes amies qui, une fois, au moins, malheureusement encore, ont été victimes d'une remarque.
- Une remarque sexiste ou d'un geste déplacé en boîte de nuit ou un mot déplacé aussi dans la rue.
- Alors, du coup, selon vous, qu'est-ce qui fait que ça n'avance pas aussi vite qu'on voudrait, ce droit des femmes ? Alors,...
Transcription générée par IA