Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- On en parle, on parle de ce débat entre Kamala Harris et Donald Trump, Benjamin Glees.
- On en parle, une séquence qui fait beaucoup réagir en ce moment sur les réseaux sociaux.
- Une fake news, une fausse information, comme on dit en français, relayée par Donald Trump.
- Ça concerne les migrants présents sur le sol américain. Écoutez.
- À Springfield, les migrants mangent des chiens. Ils viennent et ils mangent des chats, ils mangent les animaux de compagnie, des habitants.
- C'est ce qui se passe dans notre pays. C'est une honte.
- Voilà ce qu'il dit, information à information, aussitôt démentie par le présentateur d'ABC News.
- Voilà le présentateur qui précise que ABC News a contacté les autorités locales de cette ville de l'État.
- De l'Ohio. Que disent-elles, ces autorités ? Eh bien, elles dénoncent des accusations infondées.
- La police locale avait même publié avant cela un communiqué pour dire que tout cela est faux.
- À l'origine, cette rumeur avait été relayée par des partisans de Donald Trump et même par Elon Musk.
- Bien, au-delà de cette anecdote, cette anecdote trumpiste, que peut-on penser de ce débat, Maxime Trouleau, de ce débat d'une heure et demie ? On a parlé de beaucoup de choses entre les deux candidats, en tout cas à la présidentielle.
- Jean-Jacques, c'était la première fois d'ailleurs que Kamala Harris...
- Harris et Donald Trump se rencontraient.
- Alors, Benjamin a parlé de cette fake news sur les animaux de compagnie.
- Il y en a eu une autre, d'ailleurs, de Donald Trump, concernant l'avortement.
- Donald Trump qui a accusé les démocrates, du côté du camp de Kamala Harris, de vouloir étendre le droit à l'avortement jusqu'au tout dernier jour de la grossesse.
- C'est une fake news, là aussi, contredite par Kamala Harris.
- Évidemment, les deux se sont invectivés sur deux sujets, l'international aussi, sur, évidemment, la politique intérieure.
- C'est une marxiste assénée à Donald Trump.
- À Kamala Harris, elle a détruit notre pays.
- Trump n'a aucun projet pour vous à asséner de son côté Kamala Harris.
- Je parle également de l'international, sur Israël.
- Ils sont revenus, notamment, sur la guerre entre Israël et le Hamas.
- Sur l'Ukraine, Trump qui explique qu'il connaît bien Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, qu'il les réunirait pour faire cesser cette guerre.
- Voilà, beaucoup de choses qui ont été dites, notamment aussi Donald Trump qui est revenu sur l'élection présidentielle de 2020.
- Il l'explique toujours.
- Il a dit il y a quatre ans qu'il refuse de reconnaître sa défaite.
- D'ailleurs, il dit je n'y suis pour rien suite à l'assaut du Capitole en 2020 qui a précédé cette élection.
- Bien, c'était le premier débat.
- Taylor Swift a apporté son soutien après le débat à Kamala Harris.
- C'est important.
- Kamala Harris qui a proposé un nouveau débat à Donald Trump qui n'a pas répondu pour l'instant.
- Nous verrons bien.
- Donald Trump, lui, de son côté, qui accuse les présentateurs d'avoir pris parti pour Kamala Harris.
- Bien.
- Alors, qu'est-ce que vous tirez comme conclusion, Jean-François Aquiline, de ce débat ? Je dirais que ce débat qui l'a emporté, vous disiez, Jean-Jacques Bourdin, que c'était la presse américaine semblait dire que Kamala Harris...
- 47-44, sondage ABC, et la presse américaine dit que c'est plutôt Kamala Harris, même Fox News.
- Les débats ont la particularité de souligner un peu la faiblesse de chacun.
- Kamala Harris promet une nouvelle frontière, pour paraphraser une ancienne expression, mais au fond, on ne sait pas vraiment ce qu'elle va mettre.
- Dans son programme et dans son projet de société, on reste sur sa faim.
- Elle prouve qu'elle a une certaine forme d'étoffe, parce qu'elle a été quand même invisibilisée, mais c'est le rôle des vice-présidents dans la Constitution américaine.
- Ils sont relativement invisibles pendant le règne du président en exercice.
- Donc là, elle a montré qu'elle en avait, si vous voulez, de la force.
- Quant à Donald Trump, sa limite, c'est toujours la même.
- Il parle à son cœur électoral, mais il y a toujours, vous en évoquez l'histoire des chiens et des chats, toujours cette façon de déraper, et qui fait que nous partons sur des chemins de traverse, les fake news avec lui,...
Transcription générée par IA