Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Bien. Il est 8h24. Avant de parler de la réforme des retraites, tiens, vous avez du... On en parle, si je puis dire.
- Oui, c'est ça. On en parle. Il en parle. Emmanuel Macron, qui nous dit quoi hier à la cérémonie de rentrée du Conseil d'État ? Il nous dit qu'il faut toujours prendre en compte le suffrage des Français. On l'écoute.
- Affirmez aussi que nous agissons tous au nom de la souveraineté du peuple français, le peuple d'aujourd'hui souverain qui s'exprime par le suffrage, qu'il faut toujours prendre en compte parce que c'est le fait premier en toute démocratie.
- Alors juste rapidement, certains internautes se sont amusés à compléter sa phrase.
- « Prendre en compte le suffrage des Français, sauf quand il ne me plaît pas. Prendre en compte le suffrage des Français, sauf s'il vote à gauche, sauf si c'est contre moi. » Oui, bien sûr. Enfin, c'est toute l'ambiguïté d'Emmanuel Macron. C'est le fils de François Hollande.
- C'est-à-dire que vous mettez ce que vous voulez à la fin, les internautes. Souvent, Twitter a du génie, X.
- « Prendre en compte », ça ne veut absolument rien dire. Ça veut dire qu'il justifie simplement qu'il faut prendre en compte les 144 députés du Rassemblement national.
- C'est ça qu'il justifie. Il justifie son bricolage. C'est ce qu'il veut dire sans le dire.
- Oui, il justifie son bricolage qui n'ira nulle part, d'ailleurs, comme ça.
- Que ne l'a-t-il dit entre les deux tours de l'élection législative ? Parce que c'est bien gentil.
- De nous dire maintenant qu'il faut prendre en compte le suffrage des Français après avoir expliqué à tous les autres partis qu'il fallait absolument s'allier pour étouffer ce suffrage-là, c'est quand même assez drôle.
- Maintenant, là où je ne suivrai pas complètement l'ironie des internautes et des twittos, c'est que malgré tout, les Français se sont exprimés.
- Mais comme ils ont exprimé une demande de changement, mais pas du tout le même changement, c'est très compliqué aujourd'hui.
- Vous n'avez pas une politique qui répondrait à la majorité des Français.
- C'est ça.
- Ça n'existe pas. Donc, vous pouvez dire que...
- Le changement est à gauche, a priori. Vous savez que quand on arrive en premier, généralement, c'est qu'on n'a pas gagné, mais on n'a pas perdu.
- Non, non, mais soyons sérieux. Je veux bien qu'on fasse de la négation. Vous m'expliquez que le soleil se lève à l'ouest, Elisabeth.
- Mais vous me parlez d'un changement parce que... De quel changement parlez-vous ? S'ils ont exprimé en tout cas un changement, c'est un changement pour le nouveau Front populaire. Enfin, soyons sérieux.
- Mais vous plaisantez. Non, non, il n'y a pas de plaisanterie. Il n'y a pas de plaisanterie.
- Bon, bon, bon. On va pas rentrer dans ce débat. Soyez sympas. 180 grèves députées.
- Soyez sympas. La gauche n'a pas gagné. Elle n'a absolument pas. Il n'y a pas de mandat pour ce changement. Il n'y a pas de...
- C'est parti. Mais si. Les gens ont voté pour l'abrogation de la réforme des retraites et l'augmentation du SMIC.
- Bon, alors tiens. La retraite. Tiens. Bah bravo, Françoise. La retraite.
- Qu'est-ce que vous nous apprenez, Maxime ? Des bonnes nouvelles, Jean-Jacques. Des bonnes nouvelles, puisque, eh bien, chez les 60-64 ans, jamais depuis 50 ans, ils n'ont été au travail. Ils avaient un emploi. C'est le cas également pour les 55-59 ans.
- C'est historique. Jamais cette classe d'âge n'avait trouvé un emploi. Alors évidemment...
- C'est la réforme des retraites. Tout n'est pas dû à la réforme des retraites.
- On avait notamment depuis 2001 des chiffres qui étaient assez catastrophiques. En 2001, chez les 60-64 ans, il n'y avait qu'un senior sur 10 qui avait un emploi. Ça veut dire qu'aujourd'hui, les seniors ont de plus en plus de boulot.
- Et ça n'a rien à voir forcément avec la réforme des retraites. Mais ça a à voir aussi avec la réforme des retraites.
- Ça a ouvert un peu.
- Les seniors qui arrivent, eh bien c'est ceux qui sont morts au travail avec l'âge légal à 64 ans.
- Oui, ceux qui sont morts au travail. Non mais je vais pleurer. Attendez, là....
Transcription générée par IA