Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 8h25, on en parle avec vous Maxime Troulot, on va en parler avec Elisabeth et Françoise dans un instant, de cette déclaration qui a marqué hier à Matignon, la déclaration du désormais ex-ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.
- Oui, le député du Nord qui a notamment évoqué son prénom, non pas Gérald, mais celui qui aurait pu être le sien si son père avait eu le dernier mot.
- Au prénom qui s'affiche sur sa carte d'identité, mais pas sur les listes électorales.
- Je m'appelle Gérald Moussa Jean Darmanin.
- Mon père, à la maternité de Valenciennes, voulait écrire Moussa Darmanin, du nom de mon grand-père, tirayeur algérien qui avait servi la France.
- Il est assez évident, si nous sommes honnêtes, que si je m'étais appelé Moussa Darmanin, je n'aurais pas été élu maire et député, et sans doute n'aurais-je pas été mis à l'intérieur du premier coup, comme ma jeunesse m'a porté à ses responsabilités.
- Les réactions ont été immédiates sur les réseaux sociaux.
- Maintenant, il reconnaît le racisme vu qu'il n'est plus ministre, dit un tweetos.
- Il est bien en train d'admettre que le racisme est bien réel en France, vaut mieux tard que jamais, même si certains ne partagent pas totalement ce constat.
- Un tweetos écrit par exemple, les pleurnicheries, ça va bien deux minutes.
- Il dit ça devant Otmar Nassrou, juste derrière lui, secrétaire d'Etat à la Citoyenneté, à la lutte contre les discriminations, alors que Pape Ndiaye a été ministre de l'éducation.
- Est-ce que Rachida Dati est ministre de la culture ? Non, c'est vrai.
- C'est vraiment un scandale que Gérald Darmanin, il aurait dû nous dire qu'il s'appelait Kevin ou Mathéo peut-être, que Gérald Darmanin dit ça devant, comme noté Max, devant Otmar Nassrou.
- On ne va pas faire la liste des gens qui sont devenus ministres, qui ont été des grands scientifiques.
- Zinedine Zidane.
- Oui, on ne va vraiment pas faire la liste tellement c'est bête.
- Ce qui m'intéresse, alors d'abord, il traite son pays de pays raciste, ce qui est quand même un peu exagéré et gonflé de la part d'un...
- Enfin, pas exagéré, ce qui est scandaleux.
- Et, mais là, je me tourne vers Françoise parce que moi, je suis nulle en calcul politique.
- Ah, mais elle, elle comprend tout.
- Elle est dans leur tête.
- Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu'il a dit ça, selon vous ? Qu'est-ce qu'il veut faire ? Parce qu'il veut...
- Il contrebalance parce qu'il voit bien qu'on part vers quelque chose d'encore plus dur dans lequel il n'a pas sa place.
- C'est-à-dire une espèce d'alliance droite très réactionnaire, très dure et extrême droite qui est de toute façon presque de fait au pouvoir.
- Et Darmanin voit bien que sur cette part de marché-là, eh bien, il n'y a plus de place.
- Une fois que vous avez...
- Édouard Philippe, une fois que vous avez Marine Le Pen, une fois que vous avez Gabriel Attal...
- Laurent Wauquiez.
- Et Laurent Wauquiez,...
Transcription générée par IA