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Des militants d’extrême gauche interrompent une minute de silence en hommage à Philippine


Des militants d’extrême gauche interrompent une minute de silence en hommage à Philippine : Débat avec Chloé Morin et Eric Revel

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Bien, il est quelle heure ? Il est 8h24 et nous sommes avec Benjamin Gleize, évidemment.
- Benjamin, on en parle.
- C'est une chance.
- Oui, mais oui, Benjamin. Mais oui, Benjamin, c'est une chance, bien sûr.
- Bon, je vais vous parler de ces militants d'extrême-gauche qui ont interrompu une minute de silence en hommage à Philippines.
- Vous savez, c'est cette jeune étudiante de 19 ans qui a été tuée la semaine dernière.
- Et cet hommage rendu à l'origine, à Philippines, c'est un rassemblement qui a été organisé samedi matin devant le palais de justice de Vienne, dans l'Isère.
- C'est une députée siotiste qui avait décidé d'organiser ce rassemblement, Nan Mansouri.
- Et c'est au moment de la minute de silence, avec une trentaine de personnes, que des militants d'extrême-gauche sont intervenus, ont fait irruption pour chanter ceci.
- Siamo tutti antifascisti.
- Nous sommes tous antifascistes.
- Réaction de la députée Nan Mansouri.
- J'aurais honte, à leur place, de m'être levée un samedi matin pour faire ça.
- On aurait tous pu être Philippines.
- La vidéo a tourné tout le week-end sur les réseaux sociaux.
- Ça continue.
- Et alors, des internautes d'extrême-droite ont identifié un certain nombre de militants qui étaient présents pour interrompre cette minute de silence.
- On y trouve, d'après eux, notamment une candidate à l'EFI aux Européennes, qui était notamment présente.
- Et alors, l'un des militants d'extrême-gauche présents, samedi matin, a justifié son action.
- Les racistes qui sont venus en Isère, je vous le cite, pour une manifestation d'instrumentalisation du féminicide de Philippines, font flop.
- Voilà pour ce qu'il explique, ce qu'il dit sur son compte Twitter Sud Radio.
- En gros, chacun s'accuse de récupération politique.
- Qu'en pensez-vous ? Chloé Morin.
- C'est de toute façon...
- C'est plus que du mauvais goût.
- C'est de la bêtise.
- C'est scandaleux.
- C'est indigne.
- Vous avez une gamine qui s'est fait assassiner.
- Elle avait 19 ans.
- Elle n'aura jamais 20 ans.
- Elle allait se marier.
- Alors, elle est attaquée par l'ultra-gauche parce qu'elle était catholique, c'est ça ? Oui, c'est ça.
- Non, mais c'est scandaleux.
- C'est comme les étudiants à Sciences Po qui rachent les affiches avec le visage de Philippines.
- Mais attendez.
- Mais moi, je trouve ça absolument dingue.
- Dingue.
- Et parmi les gens qu'il y avait là, dans ce groupe, il y a, oui, une ancienne candidate à l'EFI, mais il y a aussi une prof de français, vous voyez ? Il y a aussi un psychologue.
- Un psychologue qui va traiter des problèmes de nos enfants.
- Mais attendez.
- Moi, je suis révolté, Jean-Jacques, je vais vous le dire.
- Oui, mais je sens.
- Je sens, mais nous sommes tous révoltés.
- Bien.
- Autre chose.
- Les propos de Bruno Retailleau.
- Si nous revenions, il a dit, il a dit, et ça, je...
- Bon, évidemment, ça fait débat.
- Et d'ailleurs, nos auditeurs en débattent sur les réseaux sociaux.
- L'immigration, ce n'est pas une chance pour la France.
- Est-ce qu'on peut être aussi catégorique ? Non.
- Qu'est-ce que vous en...

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