Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 8h25, alors Claude Maluré, on le sait, est sénateur, indépendant, il est sénateur et il prend la parole bien souvent.
- Et hier, il a encore pris la parole. Pour dire quoi ? Alors, il nous a raconté qu'il avait fait un rêve, ou plutôt un cauchemar.
- Il a pris la parole après la déclaration de politique générale de Michel Barnier, puisqu'il était au Sénat du coup, hier.
- Et alors, Claude Maluré en a profité pour taper sur le nouveau Front Populaire.
- En écoutant tout à l'heure l'analyse de la situation politique par le président du groupe socialiste, j'ai eu brusquement une sorte de cauchemar éveillé, monsieur le Premier ministre.
- J'étais ici, à cette tribune, et en face de moi, ce n'était pas vous, c'était Lucie Castey.
- À ses côtés, Sandrine Rousseau, ministre des Finances et de la Décroissance, Sophia Chikirou, garde des Sceaux, Aymeric Caron, ministre de l'Écologie et des Insectes, Sébastien Delogu, ministre de la Mémoire et des Anciens Combattants, Louis Boyard, ministre du Développement Durable du Cannabis, et Jean-Luc Mélenchon, ministre des Affaires étrangères et de l'Amitié avec la Russie, le Hezbollah et l'Alliance Bolivarienne.
- Vous en pensez quoi, François Delon ? D'abord, je pense que Claude Maluré devrait cesser d'être sénateur.
- Il a sa place au cabaret des Deux-Ânes, il serait absolument extraordinaire, il peut se mettre dans le métro avec un petit chapeau, je suis sûre qu'il recueillera de quoi vivre.
- Il est souvent assez fin, là, c'est moyennement fin.
- Vous savez que depuis des mois, il fait penser vraiment aux vieux-oncles, vous avez un repas de famille, vous avez un mariage, tac ! C'est lequel qui va nous raconter des blagues à la fin du repas quand on sera tous un peu pétés ? Ah ben Claude, allez viens ! Et on l'invite, et il raconte ses blagues, et tout le monde rit parce que même moi ça me fait rire.
- Mais le problème, si vous voulez, c'est que c'est de la caricature de lui-même, et c'est même pas bien parce que c'est un type de qualité, Claude Maluré.
- C'est quelqu'un qui a de la finesse politique, il faut qu'il s'abîme.
- Vous êtes d'accord, Chloé ? Oui, c'est le spectacle.
- Pour le coup, c'est juste, moi je pense que ça illustre juste ce que devient la politique, c'est quand même très souvent ça, c'est du spectacle.
- Et des petites phrases, et des machins, et des trucs.
- On brandit les cartes d'électeurs dans l'Assemblée...
- Moi je les ai trouvées, ceci dit...
- On les diffuse sur les réseaux sociaux...
- Ceci dit... On les diffuse sur les réseaux sociaux...
- On les diffuse sur les réseaux sociaux...
- Ceci dit, Jean-Jacques et les amis, moi j'ai trouvé quand même, à la décharge des Insoumis, je m'attendais à pire.
- Moi je me souviens des...
- Il les a calmés.
- Je me souviens des pupitres qui claquaient, où là c'était complètement inaudible.
- Il a calmé la présidente du groupe.
- Non mais...
Transcription générée par IA