Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Si on en parlait, si on en parlait avec vous, Benjamin Gleize, si on parlait de Gérald Darmanin, qui veut mettre fin définitivement aux 35 heures.
- Oui, c'est ce qu'il propose dans une interview.
- Alors là, c'est un peu aux échos.
- Oui, ce matin dans les échos.
- Un peu une posture, une posture politicienne peut-être.
- Enfin, je ne sais pas, non.
- A vous d'en juger.
- Oui, forcément cette date-là.
- En tout cas, selon Gérald Darmanin, on ne travaille pas assez en France.
- Alors que préconise-t-il précisément ? Il préconise de mettre fin définitivement aux 35 heures dans le privé et de renvoyer le temps de travail au dialogue dans l'entreprise en échange d'intéressement et de participation.
- Cette proposition, elle fait réagir notamment son ancien patron, l'ancien Premier ministre Gabriel Attal, qui nuance dans le 20h de TF1.
- On est déjà dans la plupart des cas plus aux 35 heures.
- Vous le savez, il y a des accords de branche, des accords d'entreprise.
- Moi, ce que je propose, là aussi, c'est qu'on soit vraiment aux 35 heures dans toute la fonction publique.
- On sait qu'aujourd'hui, il y a un rapport de la Cour des comptes qui est sorti notamment dans les collectivités locales.
- Tout le monde ne fait pas les 35 heures.
- Ça rapporterait un milliard d'euros de mettre tout le monde aux 35 heures.
- Ça permettrait d'éviter une partie des efforts qui sont demandés, par exemple, à nos retraités.
- Vous avez abordé le gel des retraites ou sur l'augmentation trop forte de la facture d'électricité.
- Le temps de travail des fonctionnaires, Gérald Darmanin en parle également, il va plus loin que l'ancien Premier ministre.
- Il suggère, lui, de passer à 36 ou 37 heures, donc dans le public, bien sûr payé en conséquence, précise-t-il, pour un gain.
- Lui, à 4 milliards d'euros, rien que dans le public.
- Mais que pense-t-il réellement du report de l'augmentation des retraites ? Moi, j'aimerais savoir.
- Est-ce qu'il est contre ou pour ? Que les questions soient claires.
- Chloé, il l'a dit ou pas ? Vous avez regardé cette interview d'Atal.
- Il est contre ou il est pour ? Non, il sous-entend qu'il est contre sans vraiment le dire.
- Mais parce qu'il faut le pousser pour aller, qu'il nous dise qu'il est contre.
- Parce qu'il est contre, en fait.
- Probablement.
- Qu'est-ce que vous en pensez, Eric ? D'abord, il faut quand même se souvenir qu'il y a deux parties, la plupart du temps, dans une retraite.
- Il y a la partie légale, le plafond de la sécu, puis il y a la partie privée, la Gercarco, pour ceux qui ne travaillent pas dans la fonction publique.
- En réalité, il faut quand même le dire, le gouvernement n'a la main que sur la partie publique, pas sur la partie à Gercarco.
- La Gercarco, vous vous souvenez, le gouvernement avait essayé de mettre la main sur la cassette.
- C'est 60 milliards d'euros que l'État a essayé de...
Transcription générée par IA