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Marc Ferracci, ministre de l'Industrie, estime que "l'immigration de travail" est "une nécessité"


Marc Ferracci, ministre de l'Industrie, estime que "l'immigration de travail" est "une nécessité" : Débat avec Jean-François Achilli et Maxime Lledo

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Benjamin Gleize, on en parle.
- On parle de cette déclaration du ministre de l'Industrie, Marc Ferracci, qui déclare que l'immigration de travail est une nécessité.
- Oui, ce sont des propos qui font réagir avec Antoine Defon.
- On le rappelle, la récente annonce par le gouvernement d'une nouvelle loi immigration pour le début de l'année 2025, début de l'année prochaine.
- Le ministre de l'Industrie, Marc Ferracci, qui est un proche d'Emmanuel Macron, estime sur France Inter qu'avant de légiférer de nouveau sur l'immigration, il faut d'abord se donner le temps de mettre en œuvre et évaluer l'existant.
- Et c'est là qu'il a parlé de l'immigration de travail.
- Je veux quand même le dire, en tant que ministre de l'Industrie, l'immigration, en particulier l'immigration de travail, c'est une nécessité.
- Quand j'étais chez Stellantis il y a dix jours, j'ai pu constater que sur la chaîne de production, il y avait 58 nationalités.
- Sans l'immigration, on ne sait pas faire dans l'industrie.
- Donc c'est une chance, l'immigration ? À certains égards, oui.
- Mais il faut aussi combattre l'immigration illégale et se donner tous les moyens de la réduire.
- Voilà, en tout cas, l'immigration de travail est une nécessité.
- Vous voulez la réaction de Marine Le Pen ? Oui, rapidement, sur Twitter.
- Ses propos sont inacceptables alors que la France compte 6 millions de chômeurs et que le taux de chômage chez les étrangers est deux fois supérieur au taux de chômage moyen.
- Elle demande au Premier ministre de clarifier la situation, de savoir si, je la cite, l'immigration massive et incontrôlée est un projet.
- Oui, mais on a besoin des travailleurs immigrés étrangers.
- Je ne sais pas ce que vous en pensez, Marine Le Pen.
- Oui, ici.
- 6 millions de chômeurs.
- D'abord, 6 millions, c'est peut-être que le chiffre est un peu exagéré, mais pardon de vous dire, mais il y a beaucoup de chômeurs français qui n'ont pas envie de travailler et de faire les travaux que font les étrangers.
- Oui, c'est une réalité du quotidien.
- Jean-Jacques Bourdin, je ne sais pas vous, je vais apprendre que c'est une vieille histoire.
- Depuis combien de décennies nous parlons de ces métiers que les Français ne veulent plus faire ? Je commencerai par le ramassage des déchets, les ordures.
- Regardez, 2006, ce n'est pas hier, ça commence un peu à dater, M. Nicolas Sarkozy, candidat à la présidence de la République, ministre de l'Intérieur, fait organiser par l'UMP une convention pour dire stop à l'immigration subie, nous voulons une immigration choisie et à l'époque, il y a déjà l'idée de quotas de travail qui seraient validés par tous les ans par l'Assemblée.
- On en parle depuis combien de temps ? Est-ce qu'on a peur de cette immigration choisie, des quotas de travail, Maximiliano ? C'était le cas aussi de la loi immigration d'il y a un an.
- Mais je sais ! Vous savez, les gentils et les méchants de Gérald Darmanin.
- Parce qu'on a...

Transcription générée par IA

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