Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 8h23, on en parle avec vous, Benjamin Gleize.
- Le maire du Bourget, le Bourget c'est en Seine-Saint-Denis, est accusé d'avoir ouvert clandestinement, enfin clandestinement, à des horaires particuliers, parce que le mot clandestin, à des horaires particuliers, la piscine municipale pour des femmes en burkini.
- Là où c'est un peu clandestin, c'est que ce dimanche 6 octobre, cette piscine municipale, elle était fermée pour des raisons sanitaires.
- Alors officiellement, le niveau de chlore était trop élevé.
- Sauf que ce jour-là, dans l'après-midi, dans ce dimanche 6 octobre, une association a eu accès à cette piscine pour un créneau où le port du burkini était autorisé, en contradiction avec le règlement intérieur de la piscine, aucun maître nageur présent.
- Par ailleurs, le maire d'Hiverdroite-du-Bourget, Jean-Baptiste Borsali, avait validé cette baignade. Il affirme qu'elle était organisée dans les règles et ce, dans le cadre d'Octobre Rose, c'est ce qu'il dit à la campagne annuelle pour sensibiliser au dépistage du cancer du sein.
- Pardon, là, j'ai pas bien compris le lien entre le burkini et le cancer du sein, mais bon, non mais… Parce que la signe rose se voit bien sur le burkini noir.
- Ce qui est intéressant dans cette histoire, c'est qu'elle montre, aucun ou d'aucuns auraient des doutes ou des illusions, que les accommodements déraisonnables, c'est le fait de tout le monde.
- Et que les gens de droite ne sont pas là-dessus, les maires de droite, ne sont pas là-dessus plus… Plus exemplaires, plus différents, mais après… Après, moi, je suis extrêmement partagée, c'était pas en public, c'était une journée spéciale.
- Après, le problème, c'est, est-ce qu'on met le droit… Je sais combien de femmes, je n'en sais rien, c'est dans un endroit clos, je trouve un peu dégueulasse d'ailleurs de leur donner la piscine, alors qu'elle est surchlorée, enfin, ça me paraît complètement dingue, avec en plus de ça, pas de maître nageur de surveillance.
- Alors, certains disent que c'était… Oui, que c'était un prétexte, d'accord.
- C'était un prétexte, c'est ça.
- Écoutez, moi, j'en sais rien, je sais les polémiques qu'il y a eu avec Martine Aubry il y a des années, à Lille, souvenez-vous, avec les réserves réservées, et vous aviez raison, à Grenoble.
- Cette affaire de Burkini, c'est comme l'Abaïa, me paraît disproportionnée.
- En revanche, c'est là où je vais tomber d'accord avec Elisabeth, je pense qu'on ne peut pas mettre ce genre de doigt dans l'ingrenage.
- Voilà, c'est ça, ce qui me gêne surtout dans cette affaire, si ça reste une fois par an, ou je ne sais pas, de façon… Mais non, mais elles ont le droit de se baigner, si elles veulent se baigner qu'en Burkini, dans un établissement municipal, à partir du moment où il n'y a personne… Non.
- Ah bah si, ah bah si.
- Moi je trouve que non.
- Est-ce qu'on pourrait se baigner nus...
Transcription générée par IA