Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Si on en parlait avec vous, Benjamin Gleize, tout à l'heure, nous serons avec Alexis Corbière, de 8h30 à 9h.
- Si on en parlait, Emmanuel Macron s'en prend aux ministres et aux journalistes.
- Oui, le chef de l'État a fait feu de tout bois hier soir à Bruxelles.
- Il a profité d'une conférence de presse pour revenir sur la polémique de ces derniers jours.
- Vous savez, une phrase qu'il aurait tenue mardi à l'occasion du dernier Conseil des ministres, à savoir que le Premier ministre israélien ne devait pas oublier que son pays a été créé par une décision de l'ONU.
- Ça avait provoqué la colère de Benjamin Netanyahou.
- Eh bien, Emmanuel Macron a voulu mettre les points sur les « i ».
- Hier, il n'a jamais dit ça, ou plutôt pas comme ça.
- Si des paroles qui sont rapportées, tronquées et déformées sont reprises entre guillemets, il n'est plus la peine de faire des conférences de presse ni de répondre à vos questions.
- Vous en conviendrez avec moi.
- Ces règles étant rappelées, qui valent pour les ministres comme pour les journalistes, je dois vous dire combien j'ai été stupéfait de lire tant de commentaires, de commentaires, de commentaires, de réactions, y compris de responsables politiques étrangers ou français, devant des propos que j'aurais tenus sans se poser la question de savoir ce qu'ils disaient et ce que j'aurais exactement dit.
- Et je crois que je dis suffisamment sur la situation au Proche-Orient pour ne pas avoir besoin de ventriloques.
- Tout cela est une preuve, au fond, d'un délitement du débat public et d'un manque de professionnalisme des ministres qui ont répété des propos déformés, des journalistes qui les ont repris et des commentateurs qui ne se sont pas attardés à la réalité et à la vérité.
- J'aimerais citer de tels propos.
- La réponse des ventriloques, l'association de la presse présidentielle.
- Le président met ici gravement en cause la déontologie de la presse qui enquête et recoupe ses sources avec rigueur.
- Notre travail ne peut se résumer à reprendre les déclarations officielles.
- La définition du journalisme ne saurait être une prérogative présidentielle.
- Sauf que là, c'était, pardon, pour répondre à la commission, c'était qui qui a réagi ? L'association de la presse présidentielle sur Twitter.
- Moi, je veux bien, mais enfin là, en l'occurrence, ça a été prononcé.
- En conseil des ministres.
- Donc, qui sait ce qu'a dit réellement Emmanuel Macron ? La presse, non, elle ne le sait pas.
- Seuls savent ce qu'étaient au conseil des ministres.
- Hier, j'avais Maud Bréjon.
- Je lui ai posé la question.
- Et elle n'a pas démenti les propos tenus par Emmanuel Macron, hier matin.
- Mais elle a dit que ce n'était pas tout à fait les propos tenus, mais que l'esprit était là.
- C'est ce qui compte.
- Bon, alors moi, je veux bien, je veux bien, mais qu'est-ce que vous en pensez ? Voir les tchabous ? Je pense que le président de...
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