single-emission.php

Par

L’ex-Première ministre Élisabeth Borne dénonce un sexisme en politique


L’ex-Première ministre Élisabeth Borne dénonce un sexisme en politique : Débat avec Chloé Morin et Eric Revel

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Chloé Morin, Éric Revelle, qu'est-ce que ça suscite comme réaction de votre côté ? Priorité aux femmes. Bah oui, bien sûr.
- Non, OK. Encore beaucoup de sexisme dans la politique, c'est vrai. C'est aussi vrai dans les médias, dans le monde de l'entreprise.
- Mais la politique, il y a particulièrement des codes qui correspondent à des codes masculins, tout simplement parce que c'est en grande majorité des hommes qui ont occupé le pouvoir depuis des siècles. Donc c'est normal que les choses mettent du temps à bouger. Là où Elisabeth Borne se trompe, quand elle dit « Je pense que ce n'est pas ça que les Français attendent », hélas, je pense que les Français ont les mêmes codes masculinistes ou patriarcaux que leurs responsables politiques, et que c'est les mentalités de tout le monde qu'il faut changer. Et qu'aujourd'hui, lorsque vous êtes une femme, bien souvent, vous avez une bonne image davantage en fonction de votre look.
- Oui.
- Par exemple, qu'en fonction de ce que vous faites. Et ça, c'est les codes de l'opinion publique de toute la population.
- C'est aussi un petit peu chez les hommes, non ? Ah, bien sûr. Mais les codes sont différents, si vous voulez. Les codes du pouvoir masculin, il faut être... En gros, il faut être grand, bien coiffé, mince.
- Enfin, vous voyez, l'apparence n'est quand même pas la même, mais ce sont les mêmes exigences.
- Éric Revelle.
- Oui, oui, oui, d'accord. D'accord sur le constat. Mais je vois pas pourquoi Elisabeth Borne... Enfin, je vois pas ce que ça rajoute.
- Ce que ça enlève. 20 mots à Matignon. Enfin, elle a été désignée première ministre par Emmanuel Macron. Enfin, je vois pas où elle veut en venir.
- D'ailleurs, ce qu'elle dit sur la côte de bœuf, c'est pas d'une clarté absolue. Oui, mais non. C'est des rumeurs, c'est des trucs.
- Non, je vais vous dire ce qu'elle devrait dénoncer si elle faisait une campagne. Parce qu'elle fait une campagne pour être présidente du groupe pour renaissance à l'Assemblée nationale, face à Gabriel Attal. Alors à mon avis, il faut qu'elle regarde un truc qui est beaucoup plus intéressant.
- C'est qu'elle dénonce l'arrogance.
- De Gabriel Attal. Et là, c'est ni un problème de masculin ou de féminin. C'est un problème de macronisme. Pourquoi je dis ça ? Parce qu'il va créer un mouvement, Gabriel Attal, vous avez vu, qui s'appelle Génération Avenir. G-A. Comme Gabriel Attal.
- Comme Macron avait fait. Comme Macron avait fait sur... C'est bien vu, qu'on l'aime ou qu'on l'aime pas, mais...
- En marche. Non, mais ça a déjà été fait. Macron l'a fait. Avec En marche, Emmanuel Macron. Alors qu'elle dénonce l'arrogance.
- Elle a passé 20 mois. Lui, il a passé 8 mois. Et il veut écrire une histoire avec les Français. Non, mais attendez.
- Mais c'est ça qu'il faut mettre en avant. Ces gens qui, d'où l'un coup, veulent encarner la France.
- Je ne sais pas si ces propos ne sont pas une manière subtile...

Transcription générée par IA

Revenir
au direct

À Suivre
/