Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Patrick Roger.
- Il est 8h24, Guy Carlier, Arlette Chabot comme chaque vendredi, pour réagir aussi à cette cacophonie.
- Alors, au gouvernement, elle existe, on l'a déjà vue depuis quelques semaines à l'Assemblée Nationale.
- Et là, sur un cas très précis, Benjamin Glees, sur les moyens de lutte contre les champs homophobes dans les stades.
- Bah oui, c'est un peu deux stades, deux ambiances.
- D'un côté, il y a le ministre des Sports, Gilles Averrous.
- Pour lui, s'il y a champs homophobes, le match doit être purement et simplement interrompu.
- Écoutez, c'était sur BFM hier.
- La demande qui a été faite à la Ligue de foot professionnelle, à la Fédération Française de Football en général, c'est d'appliquer désormais strictement interruption du match.
- Ce que vous nous dites, M. Averrous, ce ministre, dimanche soir, au stade Vélodrome, Olympique de Marseille-Paris-Saint-Germain, s'il y a des champs homophobes répétés, le match sera arrêté ? Il sera arrêté, il sera perdu pour l'équipe qui reçoit.
- C'est très clair et ça a été très bien entendu par la Ligue de foot.
- Bah oui, c'est très clair.
- Le ministre des Sports qui dit, match arrêté, défaite sur tapis vert pour l'équipe qui reçoit dans ces cas-là.
- Alors ça, c'était hier, en fin d'après-midi, aux alentours de 17h30.
- Mais voilà, deux petites heures plus tard, à peine 19h30, le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a tenu des propos très différents sur RMC.
- Moi, ce que je souhaite, évidemment, c'est au mouvement sportif de prendre ses responsabilités, c'est qu'il y ait une interruption.
- On n'arrête pas le match.
- Une interruption temporaire.
- Je pense qu'arrêter des matchs, c'est très compliqué.
- Interruption temporaire, donc, pour Bruno Retailleau.
- Définitif pour Gilles Averrous, le ministre.
- Des sports, tout ça n'est pas très clair.
- Non, c'est vrai.
- Pas évident, d'ailleurs, Guy Carlier, non ? Non, pas évident, parce que le problème va être plus difficile à traiter que le racisme, dans la mesure où vous avez l'homophobie des tribunes et l'homophobie des vestiaires.
- Et c'est deux choses complètement différentes.
- Je pense que l'homophobie des tribunes, ce sont des rituels qui viennent du fond des âges et qui, à mon avis, on va...
- Ça va se traiter comme le racisme.
- Il va suffire de sanctions.
- Alors là, collective, individuelle, s'il n'y a pas de cacophonie, on pourra arriver à trouver des...
- Enfin, avoir le courage de mettre en place des solutions.
- Mais je pense que ça va se traiter.
- Moi, je me souviens très bien de les premières fois où j'allais au stade, gamin.
- Je criais l'arbitre enculé.
- Je ne savais pas ce que ça voulait dire.
- Oui, c'est des rituels.
- Mais aujourd'hui...
- C'est stupide.
- Aujourd'hui, on sait un peu plus, entre guillemets.
- Oui, mais...
- Non, mais ça a été sur la place publique, en fait, ces débats autour de propos qui sont clairement homophobes pour certains.
- Non, mais là, maintenant, les choses évoluent.
- Ce n'est plus systématique.
- Donc, à partir du moment où, comme la dernière...
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