Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Bien, si nous parlions, Maxime Trouleau, de cet incident diplomatique qui s'est produit hier entre la France et Israël, plusieurs vidéos ont été commentées sur les réseaux sociaux.
- Oui, un incident, Jean-Jacques, en deux étapes. La première, je vous la raconte, nous sommes en pleine visite de Jean-Noël Barraud, le ministre des Affaires étrangères en Israël. Et hier, des policiers israéliens sont entrés, armés et sans autorisation, selon le ministre, sur un site religieux appartenant à la France. Nous sommes à Jérusalem et ça appartient à la France.
- C'est l'enceinte du domaine national de l'Eléona, qui est sous protection diplomatique française.
- Donc ça, c'est la première...
- Tiens, à propos de l'Eléona, je voudrais préciser que c'est au sommet du Mont des Oliviers, que ça a été donné à la France en 1868.
- C'est là, paraît-il, que le Christ a enseigné le Notre Père à ses disciples.
- Le Christ aurait enseigné Notre Père à ses disciples.
- Voilà. Et donc là, sur ce lieu-là, il y avait donc des policiers israéliens armés, selon le ministre des Affaires étrangères.
- Voilà pour la première étape. Deuxième étape, deuxième incident, cette fois-ci, les deux gendarmes français appartenant au consulat français sont arrêtés par les policiers israéliens, des gendarmes qui sont éberlués, énervés par la situation.
- La scène a été filmée par un de nos confrères de RFI.
- Vous êtes dedans, avec vos armes ? On attend les gendarmes.
- On a les consignes depuis tout à l'heure, nous, à notre niveau, les consignes pour savoir, en fait, ce qu'il en est maintenant.
- Mais monsieur...
- Vous allez arrêter des militaires français ? Vous êtes sûr ? Vous allez arrêter des militaires français ? Voilà, on l'entend. Vous allez arrêter des militaires français, faut-il le rappeler. Les gendarmes sont des militaires.
- Les policiers israéliens, donc, tentent ensuite d'interpeller nos deux gendarmes. On est à deux doigts d'en venir aux mains.
- « Ne me touche pas ! Don't touch me ! Don't touch me ! Come with me ! Don't touch ! Come with me ! » Les deux gendarmes sont finalement arrêtés, puis relâchés.
- La police israélienne expliquera plus tard que les deux hommes n'étaient pas en uniforme et qu'ils n'avaient pas montré leur carte professionnelle.
- « Ce qui est faux. » « Ce qui est faux », réponse des deux gendarmes. Ils savaient qui nous étions, sachant qu'en plus la venue de John Elborough était prévue.
- L'ambassadeur israélien en France sera convoqué dans les prochains jours.
- « Oui, ça dénote quoi, Arlette Chabot ? » « Il y a une tension. » « Il y a une tension. » « Il y a une tension entre la France et Israël, mais en fait, ce genre d'incident est fréquent. Il y a deux précédents, on le sait.
- Alors, il y a la célèbre phrase et le voyage de Jacques Chirac, nous sommes en 1996.
- Lui aussi, lui devait aller dans la vieille ville, aussi à l'église Sainte-Anne, qui...
Transcription générée par IA