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Le patron d'une entreprise propose de baisser les salaires des salariés pour maintenir les emplois


Baisser les salaires des employés d’une entreprise pour sauver des emplois : Qu’en pensez-vous ? Débat avec Maxime Lledo et Jean-François Achilli

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Allez, on en parle. Le patron d'une entreprise, on en parle, avez-vous, Benjamin Gleize, le patron d'une entreprise propose de baisser les salaires pour maintenir les emplois.
- J'ai trouvé ça très intéressant, ça se passe dans l'Oise.
- L'entreprise s'avère glace.
- Oui, entreprise de verrerie, le groupe traverse en ce moment une période difficile, baisse de l'activité, augmentation des coûts de production.
- Alors, pour ne pas couper dans les effectifs, ce dirigeant propose de couper dans les salaires pendant 6 mois.
- 1 400 salariés, c'est une grosse entreprise.
- C'est une grosse entreprise, une des plus grosses entreprises du département.
- Une verrerie qui est vraiment à la pointe de la technologie.
- Baisse des salaires avec une distinction entre les ouvriers et les cadres, baisse de salaire de 5% pour les ouvriers, de 20% pour les cadres.
- Les syndicats dont la CGT s'y oppose, de son côté, le maire de la commune, Jean-Pierre-Étienne Jouin, par Sud Radio, demande aux salariés d'accepter l'offre pour sauver l'usine.
- Ça nous touche en tant que maire, en tant que citoyen, de voir qu'on est prêt à saboter.
- Un outil industriel qui fabrique des produits qui sont haut de gamme, très haut de gamme, simplement parce qu'on doit faire un effort.
- C'est de la faute de personne si le marché mondial est en train de changer.
- C'est complètement ridicule.
- On ne fait pas tomber une entreprise avec 1 400 personnes, simplement parce qu'on veut un bras de fer gagnant face à une érection.
- Un propos recueilli pour Sud Radio par François-Louis Bourneau.
- C'est du bon sens ce maire, non ? Enfin, je ne sais pas, moi.
- A noter que le DRH attend la réponse définitive des syndicats aujourd'hui.
- Qu'en pensez-vous, tous les deux ? Maxime Liedot.
- Jean-François Aquilie.
- Je dirais que c'est du bon sens, effectivement.
- Alors, dans ces histoires-là, c'est du cas par cas.
- En général, il faut comprendre ce qui se passe au sein de la direction, quelle est la relation.
- Vous savez, une entreprise de plus de 50 salariés, toutes les décisions concernant les salaires passent par forcément les dialogues, les dialogues sociaux, les partenaires sociaux.
- Donc, est-ce que c'est vraiment une période courte, 6 mois ? On serre la ceinture, on serre les coudes, main dans la main, et puis ensuite, ça repart.
- Dans ce cas-là, oui.
- Si c'est vraiment comme ça que ça se passe, c'est une très belle idée.
- Et à un moment donné, c'est un principe de réalité.
- C'est ce que disait Eric Revelle tout à l'heure.
- Les patrons de PME, je l'ai noté, c'est très intéressant.
- En France, ils gagnent 4000 euros par mois en moyenne.
- Il y a le salaire des très grands patrons qui nous choquent.
- Mais la réalité du tissu des entreprises en France, les TPE, TME, PME, c'est 20% de patrons au SMIC.
- Donc, il faut voir quelle est la réalité de cette entreprise.
- Est-ce qu'il y a vraiment une bagarre ? C'est-à-dire avec un patron...

Transcription générée par IA

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